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INTEGRATION : Les enseignants communautaires montent au créneau

Le Collectif des Enseignants Communautaires du Mali (CECOM) se sont massivement mobilisé ce jour Samedi 09 Septembre à la Bourse du Travail. Objectif : échanger sur la signature du pacte de stabilité social et surtout la problématique d’intégration des enseignants communautaires dans la fonction publique.

Dans son intervention, le porte-parole du collectif des enseignants communautaires, M. Boureima Sangaré dira le SNEC (Syndicat national de l’Education et de la Culture)  dans sa dynamique d’améliorer les conditions de vie et de travail des enseignants communautaires du Mali,  a demandé l’appui institutionnel de ‘’l’international de l’Education’’ y compris ‘’la coalition Malienne de l’Education pour tous’’, afin de former les enseignants communautaires et faciliter leur intégration. « Aujourd’hui, nous plaidons pour une meilleure condition de vie et de travail avant l’intégration. Dans le souci d’améliorer leur condition de vie et de travail, le Bureau CECOM a élaboré un plaidoyer », souligne le porte-parole Boureima Sangaré. Et d’ajouter, « nous, enseignants communautaires n’avaient que (25 000) vingt-cinq mille Franc CFA, mais grâce au syndicat et l’engagement de L’UNTM, nous avons obtenu une augmentation de cent pour cent, ce qui équivaut aujourd’hui à une somme de cinquante mille franc CFA… Mais, nous demandons au syndicat et à la centrale UNTM de redoubler d’effort car c’est la première fois dans le mandat d’un bureau qu’il y a eu deux années sautées pour l’intégration ».

Dans une note signée par le président dudit collectif en question, M. Mamadou Traoré, les « ouvriers de la craie » ont demander aux autorités compétentes, entre autres, l’actualisation de la liste des enseignants communautaires non-intégrés ; d’accorder la subvention à tous les enseignants communautaires non-intégrés ; de créer un statut spécial pour tous les enseignants communautaires non intégrés. A cela s’ajoute, la demande d’acquisition du rappel de certains enseignants communautaires intégrés depuis 2019 ; la Bancarisation de tous les enseignants communautaires subventionnés et leur inscription à l’INPS. Le collectif demandera en outre aux responsables du pays de débloquer l’avancement des intégrés de 2021 et mettre fin à « l’usurpation » des écoles communautaires dans certaines localités, notamment le cas de Bamako. 

Toujours sur la question de l’amélioration de leurs conditions de travail et sociale, les enseignants communautaires réclament l’attribution du service auxiliaire à tous les enseignants communautaires ; l’attribution d’une rémunération aux leurs camarades qui sont à la retraite.

« Pour nous, le pacte de stabilité sociale et de croissance, est un contrat, à condition que les deux parties respectent les clauses de ce contrat… Nous faisons confiance aux autorités de la transition », souligne par ailleurs le secrétaire général du SNEC, M. Moustaphe Djittye qui précise que vu l’état actuel du pays, tous les syndicats concernés doivent mettre fin aux grèves, bien-sûr, à condition que chacune des parties signataires respecte ses engagements.

Cette rencontre était une assemblée annuelle des enseignants communautaires venus de toutes les régions du Mali. A l’occasion, le CECOM a exprimé ainsi son soutien aux autorités de la transition.

Oumar ONGOIBA

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