Faits DiversSociété

SENOU-GOUANA : Un militaire tué par des bandits armés sur sa moto

Les bandits en mains armées ont tué un jeune militaire dans la nuit du 30 au 31 juillet 2021 entre Sénou et Gouana aux environs de 2heures du matin.  Selon des sources proches du défunt, les assaillants avaient coupés la route  à la victime qui était avec un de ses amis civil. Ils ont tiré à bout portant sur le jeune soldat de 2è classe avant d’emporter sa moto.

Seydou Doumbia marié et père d’un enfant de trois ans environ, le soldat de 2è classe a succombé à ses blessures. L’attaque  a été faite  par des bandits armés dans la zone aéroportuaire dans la nuit du dimanche à lundi dernier après avoir reçu une balle vers 2 heures du matin.

Selon une source digne de foi, le jeune militaire, fils de Madou Doumbia, prêcheur était  accompagné par un de ses amis, et qu’il n’était pas munis d’une arme à feu.

” Ces bandits ont coupé la route quand nous rentrons de la grande famille de la victime. Nous avons été pris dans l’embuscade des bandits. Ils ont tiré à bout portant sur nous. Et malheureusement, le jeune Seydou qui n’avait pas d’arme sur lui a été touché par balle. J’ai échappé de justesse aux bandits, car avec les ombres dans cette zone, peut-être qu’ils ont peur de me poursuivre. Après l’acte, je suis parti informé les camarades de la victime au camp de Sénou qu’ils venaient d’être attaqué par des bandits », a confié Moussa, qui était avec la victime Seydou Doumbia au moment des faits.

Informés, les camarades se sont rendu sur les lieux afin d’enquérir les nouvelles de leur collègue. Mais peine perdu, car le jeune soldat n’y était plus. Sur place, ils ont vu Seydou abandonné dans le sang et qu’il avait reçu de balles. Dans leur fuite, les bandits ont emporté la moto et emportant des biens de valeur. ” Nous condamnons avec la dernière énergie cet acte. Cela fait un temps depuis que l’on ne vit plus en paix. Que font les autorités ?, se demande-t-il. Elles ne me semblent pas efficaces. Et cela se passe pendant tout le temps dans cette zone, c’est inacceptable”, a s’insurgé hier à l’enterrement de la victime, un de ses camarades d’arme au camp de Sénou. 

Bamory Camara  

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page