Société

Sécurité des Ecoles : Les journalistes apprennent tout

La sécurité des écoles  est au centre des préoccupations dans plusieurs pays, particulièrement ceux en proie à des conflits armés. Notre pays, le Mali, n’en n’est pas en marge. Voilà pourquoi, il importe d’informer et d’alerter l’opinion sur le danger que représentent les conflits armés pour nos écoles.

Pour ce faire, le ministère de l’éducation nationale, à travers la direction nationale de l’enseignement fondamental et son partenaire Save the Children, a organisé un atelier de formation à l’intention des journalistes maliens sur la thématique de la Déclaration sur la Sécurité  dans les Ecoles.

Les travaux ont eu lieu le vendredi 04 décembre 2020, à l’hôtel Mande de Bamako.

Au cours de cet atelier, les journalistes ont été largement édifiés sur le concept Sécurité dans les écoles. Cela, à travers une série de communications faites par le ministère de l’éducation nationale et les experts de Save the Children.  

Le plat de résistance de la journée de formation a été le passage en revue du texte relatif à la Déclaration sur la Sécurité dans les Ecoles.  Saleck Ould DAH de Save the Children a donné aux journalistes toute la quintessence de cette déclaration.

Saleck précise que c’est pour protéger les écoles et les universités que la Déclaration sur la sécurité dans les écoles a été adoptée en 2015 à Genève, en Suisse. Cette déclaration engage les Etats signataires à suivre les recommandations suivantes :

– S’abstenir d’utiliser les écoles et les universités dans leurs efforts militaires, que les établissements soient en fonctionnement ou non, afin à la fois de protéger les enfants et de leur permettre de poursuivre leur scolarité pendant le conflit mais aussi, si les écoles ont dû fermer, de garantir que l’éducation pourra reprendre le plus rapidement possible après la fin des hostilités.
– Ne pas chercher à détruire ou endommager les écoles ou universités dans un but de représailles ou de menace.
– Si une école ou une université a été transformée en base militaire par la partie adverse, n’utiliser la force qu’en dernier recours et envisager toutes les alternatives qui permettraient d’éviter des conséquences graves pour l’éducation des enfants sur le long-terme.

Voilà une série de recommandations qui interpellent nos autorités, surtout au centre du pays où les écoles sont souvent mises en mal par les groupes armés. 

Au terme de l’atelier, le REJCOPEM (Réseau des Journalistes et Communicants pour la Protection de l’Education au Mali) a été créé. Ce réseau est dirigé par notre confrère Séybou KEITA, secondé de Moise TRAORE de l’ORTM.

Rédaction

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