La UneSanté

2ème phase de traitement anti-corona avec le vaccin JOHSON-JOHNSON

Quand les autorités refusent de montrer le bon exemple et prennent pour cobaye la population.

Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, M. Choguel Kokalla Maïga, a présidé, hier lundi, au terrain Chaba de Lafiabougou, au lancement des activités de la 2eme phase de la campagne de vaccination contre la Covid-19 au Mali.

En effet, ce sont 151 200 doses du vaccin Janssen de Johnson-Johnson offerts par le gouvernement américain qui seront administrés aux populations de Tombouctou, Gao, Kidal, Mopti, Menaka, Taoudenit.

Dans son allocution, le Premier ministre a rappelé que la lutte contre la pandémie de Covid-19 est une des priorités des autorités de la transition et a appelé les Maliens à se voir faire vacciner massivement.

Mais toujours est-il de souligner qu’une partie des maliens, méfiants, ne comptent pas se faire vacciner contre le Covid-19. La question de vacciner les membres du gouvernement d’abord, pour donner l’exemple, se pose.

Nos autorités doivent faire une démonstration à l’américaine en se vaccinant de prime abord surtout qu’il s’agit d’un nouveau vaccin contrairement à Astra-Zeneca. Cette méthode va sans doute rassurer les maliens qui se méfient des vaccins importés.  Néanmoins il faut préciser que les maliens semble avoir plus de confiance au nouveau vaccin américain que l’Astra-Zeneca. Selon les études, il a été constaté que le Vaccin Johnson est très sûr et présente une efficacité de 85,4 % contre les formes graves de la COVID-19 et l’hospitalisation liée à cette maladie.

Il est ressorti des essais cliniques qu’une dose de vaccin Ad26.COV2.S de Janssen présente une efficacité de 66,9 % contre une infection symptomatique par le SARS-CoV-2 modérée ou grave.

Craintes suscitées par le variant delta

Dans l’urgence, le gouvernement se prépare aussi à faire face aux éventuels ravages d’une troisième vague de Covid-19 avec le variant delta qui sévit actuellement certains pays de la sous-région. Mais la politique de vaccination adoptée risque de changer la donne car elle inspire peu de confiance à l’égard de la population.

Oumar ONGOIBA

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page