Politique

Justice : Le grand chamboulement de la transition

Les mutations tant attendues au sein de la justice tant attendue sont enfin effectives depuis le jeudi dernier, à la faveur des travaux du conseil supérieur de la magistrature. Ces mutations ont concerné tous les segments de la justice, tribunaux, cours d’appel, tribunaux de l’ordre judiciaire, administration de la justice. Un grand nombre de juges a été touché par la décision.

La particularité de ces mutations est que la plus part des procureurs de Bamako ont été changés. Les deux procureurs en charge de la corruption (Commune III) et du crime organisé (Commune IV) restent en place.

Selon de sources concordantes, ces mutations s’imposaient d’elles-mêmes. Elles étaient nécessaires pour insuffler du neuf à notre magistrature et corriger cette inamovibilité de certains magistrats des années durant.

Environ 140 magistrats, anciens comme nouveaux sont concernés par ces affectations jamais décrétées dans notre pays depuis 5 ans.

Les tribunaux des six communes de Bamako, ceux de l’intérieur, les cours d’appel, tous ont été mis en branle.

C’est surtout le grand mouvement chamboulement dans les parquets surtout au niveau des responsables. Si toutes les communes de Bamako ont eu droit à des nouveaux procureurs, la commune III et la commune IV ne sont pas concernés. Les procureurs anti-corruption et anti-terrorisme ont été maintenus dans le but de concrétiser la volonté du président de la transition de lutter contre la corruption et le terrorisme.

En plus, les pôles économiques et financiers de Bamako, Kayes et Mopti ; de même que le pôle judiciaire spécialisé de la commune, IV ont été renforcés par l’arrivée de nouveaux substituts et juges d’instruction.

40 auditeurs de justice, ayant prêté serment récemment, ont été aussi redéployés à la faveur de ce chamboulement dans la justice.

M C

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