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Pour la paix et la cohésion sociale au Mali : La jeunesse Ginna Dogon et Tabital Pulaaku de la FAPH/FMOS se donnent la main

Le campus de la Faculté de Médecine et d’Odontostomatologie (FMOS) et de la Faculté de Pharmacie (FAPH) a abrité la première édition de la semaine socio-culturelle de la fraternité entre le 14 au 16 juillet 2021. Elle a été organisée par la jeunesse Ginna Dogon et Tabital Pulaaku desdites facultés dans le but de promouvoir l’implication  des jeunes dans la restauration de la paix et de la cohésion sociale au Mali et plus particulièrement au centre.

La jeunesse de l’association Ginna Dogon et celle de l’association Tabital Pulaaku de la FAPH et FMOS ont organisé la première édition de la semaine socio-culturelle de la fraternité au campus desdites facultés du 14 au 16 juillet 2021. En effet, cette semaine avait pour objectif de faire des jeunes les acteurs clés voire incontournables de la restauration de la paix et de la cohésion sociale au Mali et plus principalement au centre où subsistent des conflits entre les communautés peulh et dogon depuis plusieurs années. Selon M. Moussa Bah, le président de la jeunesse de l’association Tabital Pulaaku de la FMOS/FAPH, « le résultat attendu à la suite de cette première édition, c’est l’implication des jeunes dans la paix et de la cohésion sociale » car ajoute-t ’il « si les parents (au centre) savent que les jeunes sont réunis, ils seront obligés de revenir en arrière et de baisser les tensions. »

Pour Madame Sy Kadiatou Sow qui salue cette initiative bipartite à laquelle près d’une vingtaine d’associations de jeunes ont pris part, « la jeunesse étant le présent et l’avenir d’un pays, si la jeunesse accepte de s’engager pour la paix et la cohésion sociale, il n’y a aucun doute que les résultats seront au bout du compte. »

Cette première édition qui se voulait un espace d’analyse et de réflexion sur l’implication massive des jeunes l’apaisement des tensions entre les deux communautés a eu comme thème « le rôle de la jeunesse pour la paix et la cohésion. ». Selon M. Yalcouye, l’un des deux conférenciers : « les jeunes doivent se donner la main, aller vers les autres jeunes qui n’ont pas compris cette situation pour mener des missions de sensibilisation et surtout sur les réseaux sociaux qu’ils passent des messages qui ramènent la tranquillité, la paix et la cohésion sociale »

A la question de savoir si cette activité qui a été organisée à Bamako pouvait contribuer à apaiser les tensions entre les communautés peulhs et dogons au centre du Mali, les organisateurs se veulent rassurants. Pour Nouhoum Napo, le président de la jeunesse Ginna Dogon de la FAPH/FMOS : « l’impact sur le terrain, c’est nous-mêmes. Nous avons des parents sur le terrain que nous allons essayer de sensibiliser. On aimerait commencer par à sensibiliser les réfugiécns des camps de déplacé. Peut-être que nous allons faire les prochaines éditions sur le terrain (au centre) pas à Bamako. »

Bazoumana DIARRA

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