Édito - Il faut le direLa Une

03-21 Ce qu’il faut faire… Une mobilisation nationale s’impose !

Les évènements s’accélèrent : démission du président de la transition et de son premier ministre, suspension de la grève de l’UNTM, les colonels qui n’ont plus d’écus civils, s’assument de plus en plus sur la gestion du pays. Les sorties du porte- parole du Colonel-major Assimi GOÏTA, le Commandant Baba Cissé en constituent une preuve. Elles confirment aussi que le Vice-président est bien l’homme fort du pays aujourd’hui. C’est pourquoi, il urge pour lui de prendre des mesures suivantes sans état d’âme, s’il veut sauver le Mali. Inutile d’ergoter sur les circonstances de la démission du président de transition et de son premier ministre.

  1. En toute humilité reconnaître que lui et ses hommes se sont plantés en ignorant la classe politique dans la gestion du pays et en tirer les conséquences. Dans ce sens, la reprise du dialogue avec le M5-RFP est une action positive ;
  2. Ouvrir des discussions franches non seulement avec le M5-RFP, mais avec toutes les forces vives de la nation afin d’arrêter la feuille de route de la transition et de trouver un président et un premier ministre de consensus qui ne pourraient être démis de leurs fonctions par quelque organe que ce soit ;
  3. Recomposer le CNT conformément aux recommandations de la charte de la Transition ;
  4. Décréter une mobilisation générale, nationale et patriotique dans le cadre de la lutte contre l’insécurité sous toutes ses formes. Toutes les expériences à travers le monde, ont montré que les troupes étrangères ne constituent qu’un appui aux forces nationales. Malgré leurs puissances de feu, toutes les grandes puissances ont échoué dans leurs luttes contre le terrorisme dans de différents pays. Ce que ces puissances peuvent faire c’est de détruire un pays et le retarder dans son développement. C’est pourquoi, l’appel à la Russie pour nous aider à sortir de cette crise est une fuite de responsabilité de la part des maliens. Levons-nous donc et remercions tous les partenaires qui veulent nous aider. Qu’ils nous aident en matériels de guerre, de renseignement et de la logistique. Demandons-leur gentiment, de faire partir leurs troupes de notre territoire national. Qu’on nous accorde le droit de nous tromper dans l’œuvre de construction nationale quelle qu’en soit le prix à payer !

En procédant comme ci-dessus indiqué, nous sommes sûrs que la confiance renaîtra entre l’armée et son peuple et le Mali pourrait repartir sur des jambes solides.

…sans état d’âme

Hamidou ONGOÏBA

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page