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La cherté du panier de la ménagère : le prix des épices insupportables. Les revendeurs repoussent la faute aux jardiniers et les jardiniers aux gouvernants.

La hausse du prix des denrées de premières nécessités est décriée tous les jours, et cela a pour effet que les produits du panier de la ménagère deviennent de plus en plus chers. Ce qui amène le citoyen lambda à se poser la question suivante : à qui la faute ? Etant donné qu’on est tous Les chefs de famille, nous accusent leurs épouses et leurs aides ménagères de défalquer l’argent qu’on leur remet pour le prix de condiments ou d’être de mauvaises cuisinières étant donné la qualité de leurs sauces. En dépit, des efforts faits par les autorités compétentes, pour la stabilisation des prix, il demeure que le seul responsable, c’est le gouvernement.

Assétou Coulibaly commerçante à Torokorobougou, elle a indiqué que les légumes commencent à se décomposer entre les mains des jardiniers à cause des engrains : « une fois que tu achètes ça, un jour après, si tu n’as pas pu vendre tous les produits, ils se décomposent et tu vas perdre tout ton argent ».

« Un sac de 50kg d’aubergine s’élève à 16000fcfa, après la vente le bénéfice ne dépasse pas 1000fcfa. Un sac de 50kg de poivre frais 12500fcfa. Un sac de 50kg de piment est à 40000fcfa. Pareil au sac de concombre et des paniers de tomate », selon Assétou. Madame Kiatou Coulibaly, affirme aussi clairement que les coûts des transports aussi bien à l’intérieur des marchés des ventes en gros avec les brouettes qu’avec les SOTRAMAS sont élevés et diminuent leur marge de bénéfice. Par ailleurs, les négligences des apprentis des SOTRAMAS et la mauvaise manutention au cours du transport, entraînent également la détérioration rapide des condiments. « On marche dessus ou les laisse tomber. Et pourtant, c’est la seule activité par laquelle nous subvenons aux besoins de nos familles respectives, voilà une raison de plus, qui rend ce commerce pénible ».

Mamou Samake, commerçante de pomme de terre et des gros oignons au marché de Torokorobougou : « le prix des oignons a grimpé depuis un moment, oignon rouge communément appelé oignon du Mali, il y’a 3 mois elle a vendu 1kg entre 250 à 300fcfa mais aujourd’hui c’est 500f le kg, pareil pour celui de l’étranger, oignon blanc et de pomme de terre importé du Maroc ou de la Côte d’Ivoire à 600fcfa aujourd’hui. » Aichata Diallo commerçante des feuilles de patate, de baobab etc. Elle s’est non seulement penchée sur les difficultés du marché et aussi sur les rapports tendus entre la mairie et les commerçants détaillants du marché. Selon elle, les commerçants payent quotidiennement, soit 1500fcfa par mois pour le nettoyage mais malheureusement c’est n’est pas le cas, ensuite, ils cotisent 200f à 500cfa cela dépend de la taille de la table pour les agents de sécurité du marché par mois.

Mme DIARRA Mariam Doumbia une femme de foyer a dénoncé le prix exorbitant de la viande et du poisson. Selon elle, le kg de la viande fait 2800fcfa, malgré l’accord entre le gouvernement malien et les syndicats de bouchers et le prix d’un 1kg du poisson varie selon la qualité et la variété du poisson.

Mme SYLLA Fatoumata Fomba a laissé entendre que le frais des épices fixés par les familles doit être conforme à la situation, elle a proposé que les pères de famille augmentent un peu les prix du condiment. D’après elle, les frais des ingrédients s’élèvent de 500 à 2000f par jour dans de différentes familles, y compris la viande le bois de cuisine, dont le coût minimum du fagot est de 500 FCFA ! C’est dire que la somme allouée à la ménagère est largement insuffisante et qu’aucune femme ne peut garantir dans ces conditions, une sauce au souhait et au goût des membres de la famille.

Bazomana Diarra et Aoua Togo stagiaires

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