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Frappe des drones à Kidal : Entre écoliers et enfants soldats, quid de l’identité réelle des victimes ?

Dans le sillage des récents événements à Kidal, une perspective alternative avait émergé, soulevant des questions cruciales sur les circonstances entourant les frappes de drones. Le « CADRE STRATÉGIQUE PERMANENT POUR LA PAIX, LA SECURITE ET LE DEVELOPPEMENT » (CSP-PSD) avait vivement protesté contre ces frappes, affirmant qu’elles avaient touché des enfants et des notables.

Ce narratif sans preuve tangible a repris avec une dose de propagande par certains médias internationaux, arguant que les victimes seraient des écoliers. En effet David Baché qui a cette habitude de se cacher sous la couverture de ses fameuses sources fictives, « les sources sous couverts d’anonymat » soutien qu’il s’agissait des élèves qui ont été touché par les frappes aériennes. Dans la même lignée le journal Wakat Sera au Burkina a tenté de comparer les enfants de Kidal à ceux de Gaza. Quelle pourrait être l’intention inavouée de Wakat dans la diffusion de telle information qui semblent être instrumentalisé à des fins politiques ?

Des informations contradictoires remettent en question cette version des faits avancés par ces médias internationaux et de la sous-région. 

Pour lever le voile sur un potentiel doute, une question simple se pose : comment des enfants ou des écoliers se sont retrouvés bras ballant dans une base militaires occupés par des terroristes et qui fait l’objet d’une série de raid aériens depuis le retrait de la MINUSMA de cette emprise ?

Il importe alors que les acteurs internationaux qui se soucieux des droits de l’homme, notamment Human Rights Watch sort de leurs postures généralement à ‘’charge’’ contre le gouvernement et mène des enquêtes approfondies sur l’utilisation dangereuse des enfants soldats par les terroristes dans la zone de Kidal.

De plus, des doutes persistes sur l’intégrité de la réunion des notabilités, dont les frappes aériennes de l’armée auraient fait des victimes parmi les responsables, mentionnée dans le communiqué du CSP-PSD. Quelle différence existe-t-il entre notabilité de Kidal et un Iyad Ag Ghali ou un Algabass Ag Intalla qui se considèrent comme des notables à Kidal, en plus d’être terroristes ? Pour les plus averti, il n’y a aucun amalgame, la réunion des notabilités mentionnée dans le communiqué du CSP-PSD n’était en fait qu’une rencontre de chefs terroristes.

L’absence de preuves tangibles renforce les suspicions selon lesquelles la narration du CSP-PSD et de certains médias internationaux pourrait être façonnée pour dissimuler une réalité plus sombre.

Affaire à suivre !

Assitan Konaté

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