Faits DiversLa UneSociété

Secteur du commissariat de police du 9ème AR. de Bamako.


Traitement par… Le viol ! Les deux prédateurs sexuels prétendent la guérir de ses maux de ventres pour abuser d’elle.
Tout commence avec la plainte d’une jeune dame, le 10 octobre 2021, pour attouchements sexuels, Viol et séquestration. Le Commissaire Divisionnaire SANTIGUI KAMISSOKO en charge de cet Arrondissement (9ème) prend alors l’affaire en main. Il nous revient en effet que la dame ADJA, âgée de 24 ans domiciliée à Yirimadio, a porté plainte contre «BAYA et LASSINE» pour Viol et séquestration. Et suite à cette plainte, les limiers du 9ème Arrondissement entamèrent une enquête. Tout commence le 09 octobre 2021 lorsque la dame «ADJA» reçut un appel téléphonique d’une de ses connaissances du nom de LASSINE, l’invita à rencontrer un féticheur-guérisseur Burkinabé de passage à Bamako du nom de «BAYA», domicilié au quartier Kanadjiguila. Il faut dire que la dame ADJA avait auparavant et par mégarde, confié à Lassine qu’elle souffrait fréquemment de violents maux de ventres (GANGUÉ-KONO-DIMI), très douloureux.  
Et voilà donc que s’offrait à elle un traitement miracle avec ce féticheur-guérisseur Burkinabé de passage à Bamako ! Rendez-vous fut alors pris le même jour et ADJA fonça tête baissée sans se douter qu’il s’agissait d’un piège destiné à l’attirer. Arrivée sur place à Kanadjiguila sur invitation de LASSINE, elle rencontra en effet le nommé «BAYA» prétendu Féticheur-Guérisseur, vers le petit-soir. Les deux hommes lui feront croire que son traitement nécessitait une consultation au niveau du bas-ventre. La dame ADJA devrait donc passer la nuit sur place étant entendu que la distance YIRIMADJO-KANADJIGUILA était longue et dangereuse à emprunter la nuit. Aussi, notre Tradipraticien devrait rentrer au Burkina le lendemain.  Bref, le traitement devrait se faire cette nuit et la patiente pouvait rentrer chez elle le lendemain.   Et cette nuit, le Féticheur-Guérisseur l’amena dans une chambre et lui  demanda de baisser quelque peu son pagne. Juste un peu ! Il se mit alors à palper le ventre et même encore plus bas. ADJA elle, ne pensait qu’à se débarrasser de ce mal qui lui pourrissait la vie et qui, lui avait-on dit, était la manifestation d’un mauvais sort que lui avait jeté un proche malfaisant. Elle se laissa donc faire, sans arrière-pensée, du moins dans un premier temps. Elle était d’autant à l’aise, jusqu’à cet instant dans la mesure où son Guérisseur traitant avait prétendu avoir appris sa science en Inde et au Bénin. La confiance était totale ou presque. Après consultation, le Guérisseur lui demanda de se déshabiller complètement, de se coucher sur le dos, et fermer les yeux. Elle accepta. Il commença alors à la caresser très sensuellement. Il lui expliqua que le diable était en elle et qu’il fallait ce contact physique pour l’attirer hors, le chasser de ce corps, capturer son énergie…C’est certainement en ce moment qu’ADJA comprit. Elle refusa dès lors de se laisser faire.Voyant son jeu découvert, notre Féticheur appela Lassine à la rescousse. Ce dernier vint en effet en renfort et à deux, ils abusèrent d’elle pendant toute la nuit et à tour de rôle.   Et comme si cela ne suffisait, ils l’enfermèrent dans la même chambre durant la nuit. Très tôt le matin, le Féticheur revint  et tenta une fois de plus d’abuser d’elle. Elle refusa et éclata en sanglots. Elle leur demanda, évidemment sans succès, de lui permettre de joindre ses parents. Ils lui retirèrent alors son téléphone… Certainement qu’ils eurent peur des conséquences de leurs actes. Ils décidèrent, en tout cas, de la laisser partir. C’est ainsi qu’elle fut libérée. Une fois arrivée chez elle, elle confia sa mésaventure à une amie laquelle lui conseilla vivement de porter plainte. Ce qu’elle fit au commissariat du 9ème arrondissement de Bamako. Les choses allèrent alors vite. Les deux hommes, que dis-je, les deux monstres, ont été arrêtés et placés en garde à vue, avant d’être remis au Procureur du Tribunal de grande instance de la commune IV du district de Bamako et placés sous mandat de dépôt. Un conseil aux jeunes filles : si par malheur, il arrive que vous soyez victimes de rapports sexuels non-consentis (abus sexuels), surtout, ne le cachez pas ! Dites-le à vos proches ! Dénoncer les auteurs aux autorités les plus proches. Ne les protégez pas !. C’est votre silence qui rend le crime impuni et ils misent sur ce silence !   
Bamanaden  Journal Kojugu kelebaa

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page