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Secteur minier au Mali : Au Mali, il y’a beaucoup plus de mal formés que des chômeurs.

Dans le cadre d’un échange d’expérience, l’association des étudiants miniers du Mali a tenu conférence à l’Acropole de la faculté des sciences et techniques. Elle avait pour thème : ensemble pour la promotion des secteurs miniers au Mali, 18 octobre 2021 sous la direction du secrétaire général de ladite association, Bassourou Dramé.

Le secrétaire général de l’Association des étudiants miniers du Mali, M. Bassourou Dramé a laissé entendre que l’objectif premier de la formation des ressources humaines est que la formation débouche sur le marché de l’emploi. Mais pour cela, il faut un équilibre entre la formation et l’insertion professionnelle et aussi une compatibilité entre la formation et le besoin d’emploi, a-t-il expliqué.

A ses dires, les universités et les grandes écoles forment des ingénieures dans les domaines souhaités par les mines mais malheureusement elles embauchent les ingénieurs des pays de la sous-région parce que la formation acquise au Mali n’est pas celle qui est appliquée dans les mines.  

Monsieur Dramé a fait savoir que le Mali étant un pays riche de sa jeunesse il faudra plus d’encadrement professionnel pour que cette jeunesse puisse être capable de relever les défis dans le domaine miniers dans le concert des nations.

Au Mali, il dira que le secteur minier contribue à plus de 60 à 70 de PIB, au taux d’exploitation et ainsi 25 pour cent du domaine fiscal. Le souhait des étudiants est que le secteur minier devient le relais clé du développement du Mali, a-t-il martelé.

Pour le Dr Adama Koné, enseignant de la FST, il a signalé que la faculté des sciences et techniques manque un laboratoire équipé des équipements adéquats et sans ces équipements la formation des jeunes reste indésirée. Il a demandé aux autorités du secteur des miniers de s’impliquer davantage dans la formation, il a aussi sollicité l’appui matériel de secteur des miniers au Mali aux autorités de la transition. Le président de l’université Ahmed baba, M. Ousmane Dramé a clairement dénoncé le faible niveau des étudiants Maliens. Selon lui, au Mali, il y’a beaucoup plus de mal formés que de chômeurs.

Le promoteur de l’université Ahmed BABA, parrain de l’évènement, a expliqué que le Mali est 3ème producteur d’or de l’Afrique avec 71 mille tonnes par ans, avec plus de sept 7 mines d’or, le secteur minier est normalement pourvoyeur d’emploi mais malheureusement nous sommes dans un Etat qui n’est pas sérieux. Le parrain a aussi dit que pour trouver la solution à l’insertion professionnelle des étudiants maliens en plus de la meilleure formation, il faudrait que le trio acteur de formateur -Etat- entreprise minière marche. Que les entreprises expriment leurs besoins et que les formateurs orientent, forment en fonction du besoin du marché et que l’Etat a son tour accepte de réduire la taxe et l’impôt des entreprises en contrepartie des stages de formation de cent 100 étudiants par ans et par mines et contre vingt embauchés par filières, a indiqué le promoteur de l’Université Ahmed Baba.

Bazomana Diarra stagiaire

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