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Nouvelle Tension : Le Mali Accuse la CEDEAO de Sabotage Économique et Énergétique

Dans un communiqué officiel publié Mardi 14 Novembre 2023, relatif à la prise de Kidal par l’armée, le Gouvernement de la Transition au Mali n’a pas manqué de tirer à boulets rouges sur la Communauté Economique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), l’accusant d’être à l’origine des délestages et des augmentations des prix des denrées de première nécessité dans le pays.

Selon le gouvernement malien, ces mesures seraient des manœuvres politiques délibérées destinées à affaiblir le soutien à la Transition en cours dans le pays. Le communiqué rebondit sur les sanctions antérieures de la CEDEAO, qu’il qualifie d' »illégales, illégitimes et inhumaines », causant des conséquences sévères sur la vie quotidienne des citoyens maliens.

Les délestages, qualifiés « d’instrumentalisation politique », ont eu des impacts dévastateurs sur la vie quotidienne des habitants de Bamako. Les coupures d’électricité répétées ont non seulement perturbé les foyers et les entreprises, mais ont également créé des tensions supplémentaires dans un contexte déjà complexe.

En ce qui concerne les augmentations des prix des denrées de première nécessité, le gouvernement malien soutient que la CEDEAO a délibérément contribué à exacerber les difficultés économiques du pays. Ces hausses, laisse comprendre le communiqué, ont été orchestrées pour créer un mécontentement populaire et saper la stabilité de la Transition en cours.

Malgré ces défis, le gouvernement malien reste ferme dans sa détermination à exercer la souveraineté du Mali sur l’ensemble du territoire national. Il appelle à la compréhension et au soutien de la population face à ces difficultés, soulignant que la préservation de l’unité nationale demeure une priorité absolue.

Cette déclaration du gouvernement malien soulève des questions cruciales sur les relations entre le Mali et la CEDEAO, mettant en lumière les enjeux complexes et les conséquences potentielles de ces tensions.

Oumar ONGOIBA

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