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ENRÔLEMENT FORCE DES MINEURES DANS LA REGION DE DOUENTZA

Depuis le début du mois, des combattants affiliés au Groupe de Soutien à l’Islam et aux Musulmans (GSIM) effectuent des descentes discrètes de plusieurs localités de la région de Douentza en vue de procéder à des enrôlements forcés des jeunes dans les rangs des armés terroristes.

Pour l’instant, le processus se déroule selon des sources bien introduites dans plusieurs campements situés dans les communes de Mondoro, Boni, le long de la frontière Mali-Burkina, voire Hombori. Le GSIM entend donc renforcer son effectif compte tenu des pertes militaires qu’il continue d’enregistrer.

 « Le groupe Jama’at Nusrat al-Islam wa al-Muslimeen (GSIM) a effectué à des arrestations d’enfants âgés de 12 à 16 ans dans le village de Kobou (Mondoro) pour ensuite les enrôler dans ses rangs », confie une source sur le terrain, qui note que quelques personnes commencent à fuir la localité pour échapper à cet enrôlement forcé.

Du coté de Boni et Hombori, d’autre sources affirment très crédibles ont affirmés que le GSIM a déjà envoyer le message a des chefs traditionnelles de leur faire parvenir les noms des jeunes qui doivent adhérer au mouvement terroristes. Selon les memes sources, c’est dans les campements reculés où la presence des FAMa est faible que le GSIM envisage de recruter de nouveaux combattants.

Les raisons qui amènent le groupe à lancer cette campagne clandestine d’enrôlement forcé  pourraient être expliquées par le fait que ces groupes armés terroristes  ont subi assez de pertes tant qu’humain que matériel grâce non seulement au multiples frappes aériennes de l’armée Burkinabé, le long de la frontière Mali-Burkina, mais aussi aux opérations récente des FAMa dans la zone de Boni, qui a permis d’infliger des revers à l’ennemi.

En effet, l’armée burkinabè a pulvérisé la base terroriste enfouie aux profondeurs de la forêt de Nassoumbou à proximité du territoire malien, détruisant des pickups, des V8 et des munitions en avril dernier. D’autres bases ont été aussi détruites dans les zones de Djiguel et Djibo. Ces différents sanctuaires servaient de refuge aux éléments du GSIM et Ansarul Islam qui s’attaquent à des cibles civiles et militaires le long de la frontière mali-Burkina.

Outre ce point, le combat entre l’Eta Islamique et le GSIM dans le Gourma continue d’affaiblir considérablement les hommes d’Iyad Ag Ghali qui ne cesse de cumuler les défaites.

Les offensives de l’armée malienne sur le terrain, depuis les Kamikaz de Sevraré, a permis aussi de neutraliser un nombre important des combattants du GSIM, y compris ceux qui évoluent dans la localité de Boni, région de Douentza.

Aujourd’hui, les rescapées de la Katiba Serma et Ansarul Islam, tous affiliés au GSIM utilisent tous sortes de moyens pour tenter de se renforcer et relever le niveau de leur capacité opérationnelle.

Oumar ONGOIBA

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