Dans un communiqué publié le jeudi 20 mai 2021, la Commission Nationale des Droits de l’Homme se dit préoccupée par la récente exacerbation des tensions sociales tous azimuts, marquée par des déclarations, des communiqués, polémiques entre différentes composantes ou partenaires sociaux souvent sur un ton inhabituel, sur fond de menace, de tentatives de d’entraves à certains droits fondamentaux et certaines libertés publiques.
La CNDH a lancé un appel dans ce communiqué au gouvernement de la transition de respecter les droits et libertés fondamentaux consacrés par les instruments juridiques internationaux, régionaux et nationaux pour le reste de la transition. Parmi ces droits et libertés, il y a la liberté de manifester pacifiquement, le droit de grève, la liberté syndicale, la liberté de presse, la liberté d’expression, la liberté d’opinion, le principe de la présomption d’innocence et le droit à une justice indépendante et équitable. Elle recommande aux populations d’agir en toutes circonstances dans le strict respect de la loi. La CNDH demande aux autorités de la transition, aux partenaires sociaux et à toutes les composantes sociales du pays à privilégier la vertu du dialogue social en vue de préserver un climat social apaisé. La Commission Nationale de Droits de l’Homme prévient dans ce communiqué que l’escalade de violence pourrait engendrer des troubles porteurs de violation ou d’abus souvent graves des droits de l’Homme. Ils ont fait appel à la désescalade du climat de tension sociopolitique et tient l’Etat comme responsable au respect et protection des droits humains sur le territoire national
Bamory Camara