SIRAKORO MEGUETANA : un maçon se donne la mort à cause d’un contrat non exécuté
Au quartier de Sirakoro-Méguétana, un ouvrier de 40 ans environ s’est donné la mort à cause d’un contrat qu’il n’a pas pu exécuter. L’homme qui selon ses proches, rencontrait des difficultés personnelles avec sa compagnie, aurait décidé de mettre ainsi fin à ses jours.
Les faits rapportés par les compagnons maçons se sont déroulés il y a une dizaine de jours au quartier de Sirakoro-Méguétana, en commune VI du district de Bamako.
En effet Mahamadou Diarra ouvrier de son état, avait signé un contrat avec une dame de la place. M. Diarra aurait pris un marché pour la construction d’un étage à 10 millions de franc CFA. Mais avant la finition de cette maison, Mahamadou Diarra aurait débloqué tout l’argent qu’il devait avec la bonne dame, selon ses proches.
Aux dires de ses collaborateurs maçons qui travaillaient dans ce chantier, certains avaient plus de 150 mille franc de créance avec lui. Mais malgré ces crédits, ils ont continué à travailler ensemble. Chose qu’il n’arrivait pas à expliquer. Mais toutefois certains expliquent que quand Mahamadou Diarra avait de l’argent dans poche, il ne faisait que se balader entre les femmes. D’ailleurs une source très proche a affirmé qu’il ne s’était pas légalement marié avec la femme qu’il vivait. Et qu’il avait l’habitude de prendre ses distances avec cette dernière. Son comportement et ses habitudes avaient changé parce qu’il n’a pu exécuter son contrat avec la dame. Toute chose qu’il a essayé de comprendre en vain, mais le propriétaire du chantier n’a rien voulu lui dire. Elle s’était même engagée à donner chaque jour le prix de condiment à Mahamadou Diarra pour que son travail ne soit pas arrêté. Cependant par peur de ne pas être convoqué par ses collaborateurs maçons dans un commissariat de police ou à la gendarmerie, il a décidé de boire un verre de poison avant d’aller à son chantier. Quelques minutes après, il est tombé en plein travail. Il a vite été transporté à l’hôpital le plus proche. Mais peine perdu, car il n’y était plus, les médecins ont confirmés qu’il aurait pris de la poison. M. Diarra n’a pas pu encaisser l’humiliation et le choc. Il s’est suicidé en ne laissant aucune une lettre d’explication.
Adama Diabaté