OPÉRATION «FOUNOU-FOUNOUN» : Vaste programme de lutte contre la drogue en Commune 2 du district de Bamako
Le commissaire de police du 3ème arrondissement s’attaque aux dealers qui empestent la commune II, pratiquement les quartiers de Bagadadji, Niarela, Bozola, etc.
Face aux trafiquants de drogue, le commissaire Tomoda est déterminé.
Avant de passer à l’acte, COMPOL Tomoda a fait une proposition concrète: «J’invite les dealers à déposer leurs drogues» et être épargnés au prix de leur réinsertion sociale». Hélas !
Il est évident que les dealers ne sauraient être laissés à eux-mêmes et le combat abandonné. Pas question ! Fort de ce constat, le commissaire de police du 3è Arrondissement a tenté une autre approche.
La stratégie du Commissaire Sadio TOMODA a d’abord consisté à cibler les dealers et leurs clients. Et un message fort s’en est suivi: « repentez-vous pour échapper à une traque sans merci! »
Il s’agissait pour les dealers désormais identifiés de déposer volontairement leurs marchandises (drogues ou produit prohibé) devant les autorités sécuritaires, pour bénéficier de circonstances atténuantes.
L’idée est d’en finir avec la drogue dans la commune II du district de Bamako, cette circonscription dont il a aujourd’hui la charge sur le plan sécuritaire.
«Le milieu», «Colombie»… ainsi appelle-t-on certaines parties de cette commune. Cela veut tout dire.
Nul besoin de chiffres pour étayer les faits. Tout le monde sait que le pays est aujourd’hui envahi et surtout, que les jeunes sont particulièrement victimes du fléau. Il faut donc agir. Et vite.
Signalons qu’avant même l’entame de l’opération « FOUNOU FOUNOU », le Compol Tomoda et les membres de son équipe se sont rendus dans les familles fondatrices de Bamako (Niaré, Touré et Dravé) en plus du chef costumier des Bozos, des autorités municipales, religieuses, les associations des jeunes et des femmes de la commune II du district de Bamako… Tous ont été informés et ont donné leur aval et bénédictions à l’opération.
Bien sur le commissaire Tomoda a informé et obtenu l’assentiment et le soutien de sa hiérarchie et du ministère de la sécurité et de la protection civile.
Bamanan den Journal Kojugu kelebaa GKK