Avec le réveil des mouvements revendicatifs, les sanctions de la CEDEAO, la «remise en service » de l’Imam Mahmoud Dicko, l’Ayatollah malien, des partis politiques qui ne veulent pas entendre parler de la Transition, les anciens dignitaires du régime défunt, qui ont fui le pays et qui restent aux aguets espérant revenir en conquérants, forts des rapines amassées qui leur permettent de vivre dans l’aisance et de se créer des alliances en vue de la reconquête du pouvoir, on peut dire que la Transition est entrée dans la zone d’un maelström qui risque de l’emporter. Pour éviter ce nouveau cataclysme à notre pays, il faudrait :
- Cesser de regarder à travers le rétroviseur, en tenant des discours partisans, réducteurs, contre-productifs, tel celui du PM lors de la rencontre avec les autorités coutumières, qui insinue que tous les malheurs de ce pays proviennent de la révolution du 26 mars ;
- Trouver un Modus-vivendi d’une durée d’au moins 6 mois avec les syndicats;
- Intensifier la lutte contre le terrorisme et faire le bilan chaque semaine : les maliens ont besoin de résultats ;
- Annoncer les mesures fortes de réduction du train de vie de l’État, notamment en réduisant les émoluments du président de la Transition, des membres du gouvernement et des membres du Conseil National de Transition (CNT) ;
- Lancer un appel citoyen de contributions pour l’effort de guerre.
Et toutes ces mesures devraient se prendre tout suite et maintenant, en tout cas avant les Assises Nationales de la Refondation (ANR) et…
…sans état d’âme