Dans le cadre de la célébration de la journée internationale de lutte contre la corruption instituée par les Nations Unies pour chaque 9 décembre. L’OCLEI en partenariat avec la direction générale des impôts ont initié une journée de formation des responsables et des agents des services des impôts sur le code de déontologie et de la lutte contre la corruption au Mali. La cérémonie était présidée par le représentant du ministère de l’économie et des finances, Mohamed Bouba Traoré, conseiller technique chargé de la fiscalité et le secrétaire général du ministère du travail, de la fonction publique et du dialogue social, Dr Yaya Gologo en présence du président de l’Office Central de la Lutte Contre l’Enrichissement Illicite, Moumouni Guindo.
Le président de l’OCLEI, Moumouni Guindo a laissé entendre dans son mot de bienvenue que la corruption a atteint à tel enseigne que chaque composante de la société, les autorités, les acteurs de la société civile et du secteur privé doivent se mobiliser afin freiner l’expansion de ce fléau qui est une réelle menace pour la paix, la démocratie et le développement durable. Il a fait savoir que cette activitése veut, en réalité être un espace d’échanges, de formation, d’information et de sensibilisation sur la lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite.
Pour sa part, le représentant du ministre de l’économie et des finances, Mohamed Bouba Traoré a indiqué dans ces propos que cette formation sur l’éthique et la déontologie à pour but de rendre d’une part la gestion de l’administration publique transparente et d’autre part, contribuer à l’amélioration de la bonne gouvernance dans notre pays. Il a rappelé aux agents de l’administration fiscale qu’il est dans leur devoir de respecter les règles déontologiques pour une saine exécution de leur mission citoyenne mais aussi crucial pour l’efficience du système fiscal du pays. Et d’ajouter que le code de déontologie des agents publiques a été adopté en 2002 qui précise dans son article2 : « l’agent des impôts est au service de l’Etat.
A ce titre, disposant des prérogatives de puissance publique, il exerce une mission de service public. Cette situation lui impose d’une part, des obligations prévues par le statut général des fonctionnaires et le code de travail ou dégagées par la jurisprudence et d’autre part, un comportement qui sied à l’éthique professionnelle, tant dans l’exercice de ses fonctions que dans sa vie privée ». Il invité les agents de l’administration fiscale au respect du code de déontologie parce que selon lui, en apprenant et respectant les règles de l’éthique et de la déontologie, l’agent public se donne des valeurs d’intégrité, de transparence et d’impartialité. Ce qui, a l’en croire, peut contribuer à coup sûr à l’amélioration du service public et à la bonne gouvernance.
Bamory Camara