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CULTURE ET REFONDATION

La 9e édition du festival culturel Ogobagna a débuté en fanfare le lundi 22 janvier 2024 à la place du Cinquantenaire, sous la présidence éminente du Premier ministre Choguel Kokalla Maïga. L’événement, organisé par l’association « Ginna Dogon, » a brillamment revisité les racines culturelles du Mali en mettant en avant les masques dogon et les danses Bwa.

Nouhoum Tapily, Président de l’association, a souligné que cette initiative transcende les frontières culturelles, favorisant ainsi un véritable brassage culturel. La communauté Bwa, invitée d’honneur cette année, a partagé sa vision du vivre-ensemble malien, affirmant que les Bwa et les Dogon sont deux peuples frères du plateau et de la plaine.

Le Premier ministre a salué la pertinence du thème retenu, « la contribution des institutions et mécanismes endogènes dans la refondation de la gouvernance publique au Mali. » Il a souligné l’importance cruciale de la culture dans le développement, en harmonie avec la vision du Président de la Transition, le Colonel Assimi Goïta.

Le festival Ogobagna est bien plus qu’un simple événement culturel et artistique ; il incarne la résilience et l’unité du Mali face à la diversité. Le Premier ministre a exprimé sa fierté aux organisateurs, soulignant l’importance de rassembler la diversité culturelle du pays.

En marge de la célébration, le Premier ministre a remis le prestigieux prix Ogobagna à l’archéologue néerlandais Roger Degaux, honorant ses contributions exceptionnelles à la mise en lumière des sépultures des Telem dans les falaises Dogon. Cette reconnaissance symbolise l’engagement envers le développement local.

Les festivités se poursuivront jusqu’au dimanche 28 janvier 2024, offrant une semaine d’immersion dans la richesse culturelle malienne. Les festivaliers auront l’opportunité de découvrir le savoir-faire artisanal de toutes les régions, célébrant ainsi le Made in Mali. Ogobagna, au-delà d’une simple célébration, s’affirme comme un témoignage vibrant de l’unité et de la diversité du Mali dans un monde globalisé.

Oumar ONGOIBA

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