Édito - Il faut le direLa Une

02-21 Ce qu’il faut faire… Une opportunité de plus pour le Mali.

Dans le premier billet de cette nouvelle rubrique « Humeur » de la semaine dernière, après avoir constaté le malaise ambiant, nous écrivions : « Tout laisse à croire que cette bouillabaisse politico-socio-économico-sécuritaire qui ressemble plutôt à une poudrière, risque d’exploser entre les mains des colonels qui semble être dans une bulle loin des réalités du pays. Pour éviter cette explosion, le colonel-major à la retraite devrait :

Ouvrir des discussions sincères et honnêtes avec le M5-RFP dont l’issue sera une proposition d’un programme commun minimum qui sera discuté et arrêté au cours d’une rencontre qui regroupera tous les principaux acteurs politiques et sociaux du pays. De cette rencontre naîtra de façon consensuelle, non seulement un programme national du contenu et de la feuille de route de la transition mais aussi des hommes qui vont la conduire. »

Moins d’une semaine après la publication de notre billet, tout le monde sait que ce qui arrive au Mali n’est pas du tout réjouissant. Les maliens sont las, dépités, désorientés, des différentes crises dans lesquelles le pays patauge depuis une dizaine d’années. Pour les pessimistes, le Mali est dans l’impasse et l’avenir du pays est sombre. Pour les optimistes, parmi lesquels nous nous réclamons d’appartenir, nous pensons que cette nouvelle crise est une opportunité pour le peuple malien de se retrouver pour pouvoir aller de l’avant. Pour ce faire, en remplaçant colonel-major à la retraite par colonel-major, les propositions ci-dessus restent à nos yeux valables. Et, on pourrait leur ajouter celles-ci :

  1. Accélération de l’engagement des procédures judiciaires contre les présumés « prédateurs » de la République ainsi que les présumés auteurs des massacres de juillet 2020 ;
  2. Réduction du train de vie de l’Etat en prenant des mesures drastiques telles : limitation du nombre de l’équipe gouvernementale à moins de 20 membres ; limitation de l’utilisation des véhicules de service, diminution des émoluments et indemnités des chefs des institutions, des ministres, etc.
  3. Détermination des profils et critères d’hommes et de femmes éligibles aux différents postes ministériels;
  4. La suspension des opérations de réaménagement territorial ;
  5.  Une trêve sociale jusqu’au centième jour après l’installation de nouvelles autorités qui seront élues ;

 …sans état d’âme

Hamidou ONGOÏBA

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