Le paiement des allocations des étudiants était un casse-tête dont plusieurs étudiants ont fait l’objet de spoliation de leurs bourses et leurs trousseaux. C’est suite à cet état de fait qu’en 2012, l’ancien président ATT a pris l’initiative de transférer ce paiement par billetage en virement bancaire. A l’époque les étudiants se mettaient en fil indien devant le bureau du comptable des différentes facultés pour recevoir leurs bourses ou trousseaux. Cette méthode classique a connu des délabrements tels que harcèlements et vols par certains envers leurs camarades faibles. Cette bancarisation a été conclu entre l’Etat malien et l’ECOBANK pour faciliter le paiement des allocations. Au moment de la bancarisation, la coordination de l’association des élèves et étudiants du Mali (AEEM) était dirigé par Hamadoum Traoré. Selon Modibo Badji Bah, un membre de l’AEEM de la FDPRI, le gouvernement avait signé un contrat de cinq ans renouvelables avec l’ECOBANK, au début, les étudiants étaient satisfaits de l’efficacité et l’efficience de la qualité de leurs services mais elle a montré ses limites tels que le non-respect des étudiants, le retard des paiements et la non explication de la technique d’utilisation du serveur. Et d’ajouter à cela certains cas d’oubli de code ou perte de carte d’étudiant, des cartes avalées par le guichet automatique. Il dira que pour résoudre l’un de ces différents problèmes, il fallait attendre au moins un mois. Partant de ces problèmes soulevés par les étudiants dans le cadre de la gestion de leurs allocations, le gouvernement et l’ECOBANK se sont vus obligés de revoir le contrat afin de passer cette gestion à une autre structure financière.
Le chef de la cellule de communication et d’information du centre national des œuvres universitaires du Mali (CENOU- Mali), Mamadou Traoré a fait savoir que le SAMA Money a gagné ce contrat grâce à un appel d’offre gouvernemental, il y’a à peine une année, très peu pour un jugement, mais à l’heure qu’il est le CENOU exprime sa satisfaction à la qualité du service de SAMA Money qui a presque respecté à la lettre l’ensemble de revendications de cahier de charge que le CENOU l’a soumis. Et le CENOU affirme fièrement que son objectif est presque atteint à pour cent pour.
Pour l’étudiante de la faculté des sciences économiques et des gestions (FSEG) Soutoura Dao le SAMA Money est beaucoup plus rapide et proche de nous que l’ECOBANK, à l’ECOBANK le retrait n’était pas possible à moins de 5000fcfa, au SAMA MONEY c’est à 2000fcfa avec une possibilité de convertir en crédit téléphonique.
Par contre, ils sont tous d’accord sur un certain nombre de problèmes qui sont notamment, l’oubli de code et la non maitrise du serveur et aussi en cas d’oubli du code, le compte de l’intéressé est bloqué au moins un mois. Ajouter à cela, il y a beaucoup de zones dans les facultés qui ignorent l’existence de SAMA Money.
Bazomana Diarra stagiaire