A la Faculté des lettres, des langues et des sciences du langage, les étudiants demandent leur droit à l’éducation.
La faculté des lettres, des langues et des sciences du langage FLSL a abrité une conférence de presse, organisée par le comité exécutif de l’association des élèves et étudiants du Mali (AEEM pour dénoncer la grève illimitée du syndicat des enseignants de ladite faculté SENSUP. C’était le lundi 19 octobre 2021, animée par le secrétaire général du comité de l’AEEM de la FLSL, Youssouf Simaga en présence de plusieurs de ses collègues.
Selon le secrétaire général de ladite faculté, M. Youssouf Simaga, cette conférence a pour objectif d’attirer l’attention de l’opinion nationale et internationale sur l’état actuel des étudiants de la FLSL.
Depuis le 1er juillet 2021, les étudiants de la faculté des lettres subissent une grève interminable pour faute de non-paiement des heures supplémentaires des enseignants, la durée d’une telle grève prend en otage l’avenir de toute une future génération et nous ne pouvons pas rester les bras croisés, dit le Segal de la FLSL.
Ensuite, il a déploré qu’a chaque fois que le gouvernement et les enseignants de fondamental jusqu’au niveau supérieur se font un bras de fer ceux sont les élèves et étudiants qui ramassent les pots cassés.
Il a laissé entendre que jusqu’à présent les résultants de l’année 2020-2021 sont toujours bloqués, sachant que bientôt les nouveaux bacheliers viendront renforcer l’effectif de la faculté respective.
Ainsi, le comité exécutif de la FLSL demande aux dirigeants et aux enseignants de trouver vite un terrain d’attente, à la même allure, ils exigent la reprise immédiate des cours dans un bref délai, déclare le Segal de l’AEEM de la FLSL. Monsieur Simaga met en garde le gouvernement à écouter son message pacifique sinon, il se fera entendre autrement.
Le président du club lettres M. Ayounou Guindo a paraphrasé que selon Nelson Mandela « si l’éducation est l’arme la plus puissante pour changer le monde, elle ne mérite pas d’être bafouée, si on bafoue c’est au détriment d’une génération ». Alors nous ne demandons qu’une seule chose au gouvernement notre droit à l’éducation, conclu le Segal.
Bazomana Diarra stagiaire