A peine un mois que l’école malienne a effectué son entrée solennelle sur toute entendue du territoire souffre encore pour le retard de salaire, les pauvres enfants, les élèves de certaines écoles publiques de Bamako sont encore dehors depuis au moins deux semaines.
Il semble que les syndicats des enseignants du 1 er et du second cycles ont convenu avec les autorités de la transition en cas de retard de paiement des salaires de ses dits enseignants, ils peuvent immédiatement décréter une grève de 48h puis 72h. A cause de cette convention, les enseignants de l’éducation, bien que disposés au dialogue, se réservent le droit d’observer une grève de 5 jours soit 120 heures allant du mardi 04 au jeudi 06 janvier 2021 et du lundi 10 au mardi 11 janvier 2021 inclus si la revendication ci-dessus citée n’est pas satisfaite.
En plus les notes resteront retenues et pas d’évaluation. Pour rappel, les syndicats des enseignants avaient demandé l’application immédiate des l’article 39 de la loi N° 2018-007 du 16 janvier 2018, portant statut du personnel enseignants de l’enseignement secondaire et de l’enseignement fondamental et de l’éducation préscolaire et spéciale. En cas d’indifférence du gouvernement à leurs égards, ils en feront d’une grève illimitée jusqu’à nouvel ordre.
Il se trouve que cette situation pèserait seulement sur les enfants des pauvres qui subiront les conséquences désastreuses, en privant leurs droits à l’éducation et tout en confisquant un possible avenir que cet état leurs doit. Le gouvernement doit daigner à résoudre cette situation avant qu’elle ne s’empire, car certains parents d’élèves prétendent s’arranger au côté des éducateurs pour qu’ensemble organisent dans un bref délai une marche pacifique pour se faire entendre par l’opinion nationale et internationale et de sauver la lueur d’espoir de leurs enfants afin qu’ils puissent rêver d’un possible meilleur devenir.
Bazomana Diarra Stagiaire
