Faits divers : Trois braqueurs stoppés à Kati
Dans la nuit du lundi 21 à mardi 22 juin 2021 dernier, les hommes du commissaire divisionnaire Bèh Dackouo et le commissaire adjoint Yoro Diakité, ont arrêté trois jeunes braqueurs. Ces trois redoutables logés dans un bâtiment non loin du poste de contrôle, étaient spécialisés dans les braquages.
D’une tranche d’âge comprise entre 25 et 30 ans, les nommés D. Coulibaly, B. Diawara et A. Mingolo sont tombés dans les filets des éléments du commissariat de police du 2è arrondissement de Kati.
Les trois compères, qui semaient la terreur et la désolation dans à Kati et ses environs, ont été mis aux arrêts dans leur zone d’opération, derrière le poste de contrôle.
Comme mode opératoire, ces délinquants « opèrent généralement en trinôme. Trois membres, en prélude à leurs opérations se chargent de repérer les victimes à attaquer en tenant compte des risques et des possibilités de gain, a laissé entendre le chef de BR.
Un enquêteur précise : « Au moment des opérations, une ou deux personnes tiennent en respect les victimes en leur sommant de se coucher sous la menace d’armes à feu. Pendant ce temps, certains font le guet et renseignent les autres membres sur les éventuels risques. Ainsi, les délinquants dépouillent systématiquement leurs victimes de leurs biens, puis se tirent des lieux en faisant des tirs à blanc ».
Il convient d’indiquer que le réseau opère généralement entre 2 heures et 5 heures du matin et peut mener souvent trois braquages dans la même nuit. Après les forfaits, la liquidité est partagée à part égale entre les membres ayant participé à l’opération.
Les biens en nature (téléphones, ordinateurs portables, clefs USB et disques dures) sont vendus et l’argent est partagé.
Pour arrêter ces bandits, nous avons appris qu’un piège leur a été tendu par des éléments de la brigade de recherches avec à leur tête, le lieutenant Demba Diabaté.
L’appui du commissaire adjoint Yoro Diakité a été d’un précieux concours pour les capturer aux forceps, a-t-on appris de source policière.
A Kati, les trois compères ont beaucoup fait parler d’eux. Des plaintes compilées mettent à leur actif des agressions, des dépouilles et autres objets de valeur.
Pour preuve, dans la seule nuit du 21 au 22 juin, ils ont dépouillé un magasinier de la somme de 108 mille francs aux environs de 3 heures du matin. Ce dernier a été tabassé au sang avant d’être dépouillé de son argent. Il se trouve présentement dans un état critique.
La deuxième victime, le chef d’escale de la compagnie Rimbo de Kati, un certain Aguissa Cissé, a été attaqué la même nuit aux environs de 5 heures du matin. Ce dernier a aussi été dépouillé de son argent d’une somme de 152 mille francs. Cette attaque a été la dernière.
Les bandits, après leur arrestation par le lieutenant Demba Diabaté et ses éléments, ont reconnu avoir effectué des braquages à mains armées à plusieurs reprises. Ils méditent sur leur sort entre les 4 murs d’une prison, en entendant leur jugement.
M Camara