Arrestation exceptionnelle des parrains de «Cosa Nostra» de Bagadadji
C’est la chute de la «Cosa nostra» de Bagadadji, le club des parrains des parrains. Il s’agit de «Ralo», «Oldo», «Mafia», «Bourgeois» Alias «Maraka» ! Tous ont été arrêtés et incarcérés à la Maison Centrale d’Arrêt (MCA). Le Bien vient encore de triompher.
La «Cosa nostra» est le nom donné à l’organisation mafieuse présente en Sicile, qui s’enrichit grâce à des délits de tous ordres, notamment le trafic de stupéfiants, et se plie à un code d’honneur interne. «Cosa Nostra» voudrait dire en italien, «notre cause».
Loin de la Sicile ici à Bamako, ces dealers, Parrains des parrains avaient eux-aussi leur organisation et leur territoire à de Bagadadji en commune II du District de Bamako. Tous les semi-grossistes et détaillants s’approvisionnaient chez l’un d’entre eux répondant au sobriquet de «Bourgeois» et communément appelé «Maraka» dont l’une des spécialités est la fabrique de la drogue dure appelée «Cailloux», avec un savant mélange explosif de Bicarbonate de sodium, Poudre de Cocaïne, Résine de Turbo et Acide nitrique, le tous malaxé dans un récipient chauffé. Ce qui donne des cristaux appelés «Cailloux». Et les consommateurs raffolent de ce produit qu’ils appellent également «diɲɛ bê koun» («Je porte le monde sur ma tête»)
Ces quatre parrains des parrains sont à l’origine d’un vaste trafic de drogue mis en place en commune II plus précisément à Bagadadji dans des endroits spécifiques appelés «Milieu» et Missira «Colombie»… Ils ont été arrêtés les mardi et Mercredi 18 et 19 mai 2012. Plusieurs perquisitions ont permis de mettre la main sur de grosses quantités de drogues dures et une importante somme d’argent, fruit du trafic.
(L’opération antidrogue «Tourbillon») en cours cible les dealers et leurs fournisseurs car il s’agit de couper l’approvisionnement et pousser les vendeurs occasionnels à changer de métier.
Les perquisitions ont abouti à la confiscation d’une quantité important d’héroïne, de cocaïne, de marijuana, de substances entrant dans la fabrication des drogue dures comme «caillou», «Off»… et des instruments pour mesurer et peser les produits, des sommes d’argent…
Le journal Kojugu kèlèbakaa
