Réconciliation nationale : Marcelin Guenguéré, la paix a un prix qu’il faut payer
Le chef de Cabinet du ministère de la réconciliation nationale, Marcelin Guenguéré, était au centre du pays, précisément à Koro, pour être témoin d’une signature de paix communautaire dans le cercle de Bandiangara, Banakass et Koro. C’était du 24 au 26 février 2021.
A l’occasion, Marcelin s’est exprimé sur le processus de réconciliation dans un langage assez clair. Le représentant du ministre Wagué n’avait qu’un seul mot dans la bouche : Rien que la paix.
Face à une foule imposante à Koro, Marcelin exclame que le centre n’a qu’un seul souci : c’est la paix. Ce paix, dit –il, a un prix qu’il faut forcement payer. Pour cela, il faut de la détermination sans faille pour que le vivre ensemble soit une réalité.
Selon Marcelin, sa présence à cet évènement est un vœu du ministre colonel-major Ismael Wagué, pour que la paix puisse régner au centre. Dans cette dynamique, il a conseillé les parties au dialogue et non aux armes.
Il a profité de son intervention pour saluer l’association MôNôBEM et l’ONG HD pour leur engagement et accompagnement au processus de paix.
A cause de ce conflit, beaucoup de village ont été détruits, plusieurs personnes ont perdu la vie ; du bétail perdu ; des déplacés, a déploré l’envoyé du ministre Wagué.
Le chef de cabinet du ministre de la réconciliation nationale a lancé un appel pressant à toutes les communautés du centre. Dogon, Peulh, Bamanan, Bozos etc, il les a tous appelé à se donner la main pour leur terroir mais aussi pour le Mali. Ce Mali, ajoute Marcelin, se fera le devoir de reconstruire les villages saccagés, d’aider ceux qui ont perdu leurs bétails, redéployer les forces de défense et de sécurité pour la sécurité, tout en en désarment de façon intégrale les combattants.
S’exprimant sur les chasseurs, le représentant du ministre de la réconciliation, revient sur la pensée populaire qui dit que les chasseurs font plus peur que les Djihadistes. C’est pourquoi Marcelin Guengueré à recadres les choses en appelant les chasseurs à leur vocation initiale de protéger et de défendre les populations. Et de ne pas s’opposer aux initiatives allant dans le sens de la réconciliation.
Il a rassuré les chasseurs que le gouvernement travaille pour leur intégration dans les forces armées et de sécurité dans le cadre précis du processus DDR.
Marcelin Guenguéré a fini par rappeler que dans tout cela, seul le Mali demeure et rien d’autre ne doit prévaloir.
Binet dit Amadou Guindo stagiaire, envoyé spécial à Koro