Le plan secret de l’Algérie pour une zone tampon au nord du Mali en suspens
A en croire des sources concordantes, l’Algérie aurait élaboré un plan secret, visant à instaurer une zone tampon de 100 kilomètres au nord du Mali. Ce projet, conçu pour assurer la « sécurité nationale » et protéger « l’intégrité territoriale » de l’Algérie, prévoit l’établissement d’une zone entièrement pacifiée, excluant toute présence militaire, quelle que soit son affiliation formelle ou institutionnelle.
Selon des sources proches du dossiers, l’Algérie aurait tenté d’imposer ce plan aux autorités de transition maliennes à travers des négociations complexes. Cependant, le Colonel Assimi Goita aurait vivement réagi, considérant ces propositions comme une atteinte directe à la souveraineté nationale du Mali. Pour les militaires au pouvoir, aucune option n’est envisageable autre que la reconquête armée du territoire face aux réfractaires de la paix.
La réaction souverainiste de Bamako aurait pris de court les dirigeants algériens, qui auraient sous-estimé l’ampleur de l’implication logistique et militaire de la Russie aux côtés du Mali, notent les sources. Et de dire que ces erreurs d’appréciation ont, semble-t-il, un prix élevé pour le régime algérien, remettant en question la concrétisation progressive de son plan de protection contre les menaces en provenance du nord du Mali.
Toujours selon les informations, dans ce contexte tendu, la mise en œuvre de la zone tampon semble devenir une chimère, l’Algérie étant confrontée à des réactions inattendues des autorités maliennes qui prônent une rupture définitive de la dépendance politique et sécuritaire envers l’Algérie, une tradition longtemps établie entre les deux pays frontaliers. Si ces informations sont confirmées, l’avenir de la région pourrait être marqué par des tensions accrues et des évolutions géopolitiques complexes.
Barou
