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Réaction au sommet de la CEDEAO : le COREMA en rempart contre les sanctions ciblées.

L’Honorable Dr Fousseynou Ouattara, Vice-Président de la Commission Défense, Sécurité et Protection Civile au CNT et Président du Collectif pour La Refondation du Mali (COREMA) a réagi suite aux différentes sanctions ciblées de la CÉDÉAO sur le Mali après le Sommet de l’organisation Ouest-africaine ce dimanche 07 Novembre 2021 à Accra.  

Pour l’Honorable, Fouseyni Ouattara, cette résolution de la CEDEAO était prévisible et c’est un non évènement, rien de nouveau.

Il a fait que ces sanctions avaient déjà été prises et comme ils veulent les élargir sur des associations et organisations, l’association COREMA (Collectif pour La Refondation du Mali) dont il est le Président serait principalement visé, parce que c’est ce Collectif qui avait interpellé les chefs d’états de la CEDEAO la première fois en leur posant des questions à savoir : où était la CÉDÉAO quand la France a interdit l’armée malienne d’entrée à Kidal en 2013 ?  Où était la CEDEAO quand en violation de la constitution du Mali, la France a collaboré avec un groupe rebelle armé sur le territoire malien en les fournissant des armes et a coopéré avec ces rebelles ?

Selon lui, si la CÉDÉAO avait le souci de l’indépendance et de l’intégrité territoriale du Mali, elle aurait fait des déclarations dans ce sens.

Mais chaque fois que le Mali a besoin de la CÉDÉAO, on ne la voit pas, déplore-t-il. Si c’est pour aider la France à imposer ses points de vue et ses visions sur les pays de la Sous-Région, la CÉDÉAO est là comme le bras armé de la France, a déclaré le président du COREMA.  

Pour lui, les maliens doivent s’unir derrière le gouvernement et le Président de la Transition pour compenser les plaies, essayer de redéployer l’administration sur l’ensemble du territoire et de tout faire pour que les déplacés puissent retourner dans leur village, c’est après tout cela que le Mali peut parler de politique et des élections.

Dans la Constitution du 25 février 1992, il est dit que tout malien qui a l’âge de voter, à droit de le faire et c’est au gouvernement d’assurer la sécurité de ce citoyen à exprimer son vote. Si aujourd’hui il y a des localités qui ne sont pas accessibles par nos administrations, comment peut-on parler ou mettre la pression sur les autorités maliennes pour organiser des élections, se demande honorable Ouattara ?

Monsieur Ouattara dira que, c’est de répéter les mêmes erreurs comme en 2012. En conclusion, il a déclaré que le COREMA va bientôt lancer une pétition pour demander la sortie du Mali de la CÉDÉAO.

B Camara

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