Dans la région de Mopti : une attaque contre les Famas fait état de 06 blessés et 01 véhicule endommagé
Dans le cadre d’une mission de sécurisation, un véhicule des FAMa a sauté sur un Engin Explosif Improvisé (EEI), le dimanche 1er Août 2021 vers15h46 apprend-t-on de source militaire. Dans un communiqué rendu publique, les autorités militaires affirment que l’incident qui s’est produit entre Baboye et Somadougou dans région de Mopti a ciblé une patrouille des FAMa du secteur 3. Le Bilan provisoire fait état de 06 blessés, 01 véhicule endommagé, précise le communiqué avant d’ajouter que « des dispositions ont été prises pour acheminer les blessés à l’hôpital Somino Dolo de Sevaré. »
Selon d’autres sources dignes de foi, les FAMa étaient parti pour une mission de ratissage dans la zone de Bandiagara où depuis près de 03 mois, la flambée des violences terroristes ne cesse de frapper les civils.
Pour rappel, force est de constater que les dernières attaques dans cette localité en mi-juillet avaient ciblé les villages de Dourou, Korou, Pelou, Yawa dans la région de Bandiagara, occasionnant ainsi la mort d’une dizaine de personnes tout en causant des dégâts matériels. De même, plusieurs centaines de civils avaient fuient ces violences, quittant leurs localités pour se réfugier dans les villes de Bandiagara, Sevare et Bamako.
En début du mois de juillet, des sources concordantes avaient fait cas d’infiltration dans la zone de Bandiagara de 300 assaillants environs. Ces terroristes lourdement armés circulent sur des motos et ravagent tout sur leur passage, avait relayé les sources. Bien que l’information ait été remontée auprès des services de renseignement sécuritaire, aucune disposition n’avait été prise par le gouvernement. Tout porte à croire que c’est en réponse à cette alerte lancée fort longtemps, que les FAMAs ont dépêché cette « mission discrète » pour aller ratisser la zone.
Des sources locales affirment que les militaires ont neutralisé quelques GAT et capturé d’autres, au cours de « cette mission qu’ils ont choisi de ne trop faire de communication »
Oumar ONGOIBA
