À l’instar de la communauté internationale, notre pays a commémoré le dimanche 27 juin, la journée Internationale des Micro, Petites et Moyennes Entreprises(MPME). À cette occasion, le ministre de l’Industrie et du Commerce M. Mahmoud Ould Mohamed a livré un message pour reconnaitre que nos micros, petites et moyennes entreprises sont confrontées à un certain nombre de difficultés ; qui sont entre autres l’accès au financement ; l’accès à la commande publique et aux marchés ; l’accès à la recherche et à l’innovation.
Pour pallier ces difficultés, le gouvernement a consenti beaucoup d’efforts. Il ajoute « C’est dans cette optique que l’Etat a mis en place la Direction Nationale des micros petites et moyennes entreprises avec son Programme d’appui au développement du secteur. »
M. Mahmoud Ould affirme que ce programme comprend quatre composantes à savoir, l’amélioration du climat des affaires ; le renforcement des capacités techniques et managériales des micros petites et moyennes entreprises ; l’amélioration de l’accès au financement ; la défense des intérêts des micros petites et moyennes entreprises.
En outre, M. le ministre de l’Industrie et du Commerce déclare que bientôt un projet de loi portant Charte des micros petites et moyennes entreprises verra le jour.
Il faut donc rappeler que ce dispositif est un document juridique et institutionnel spécifiquement dédié à la promotion des PME avec pour objectifs de définir les PME ; de fixer les mesures de soutien à leur apporter et les avantages à leur concéder ; de déterminer les engagements qu’elles doivent prendre dans le cadre de leur reconnaissance ; de renforcer la capacité des dispositifs qui favorisent leur bonne gouvernance ; de définir le rôle et les responsabilités des différents acteurs dans la promotion et le développement des PME ; de mobiliser les ressources à leur apporter.
Par ailleurs, dans le cadre de la mise en place des mesures d’atténuation des effets de la crise liés à la pandémie du COVID-19 et ses répercussions sur les entreprises, M. Mahmoud Ould dira que le gouvernement va doter le « Fonds de garantie du secteur privé de 20 Milliards de F CFA pour faciliter l’accompagnement des Banques. »
A cela s’ajoute l’exonération de la TVA due sur les factures d’électricité de l’Énergie du Mali ; la remise d’impôts au cas par cas et secteur par secteur, la modération des pénalités de recouvrement.
Oumar ONGOIBA