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PRÉTENDUE MANIFESTATION ATTENDUE DEVANT L’AMBASSADE DU MALI À ABIDJAN 

Une protestation face au retrait de Bamako de la CEDEAO ou un acte de déstabilisation contre le Mali ?

Le 24 juillet 2024, une demande d’autorisation de manifestation a été adressée par un organisation dénommée « Association des Maliens de la CEDEAO », résidant en Côte d’Ivoire, au Préfet de Police d’Abidjan. Cette demande vise à organiser une marche pacifique devant l’Ambassade du Mali en Côte d’Ivoire le 2 août 2024, en réaction à la décision du Mali de quitter la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

Cette demande, bien que présentée sous le couvert d’une action pacifique et légitime, soulève des questions importantes sur les intentions réelles de cette association. Si cette marche venait à être autorisée par les autorités ivoiriennes, elle pourrait être interprétée comme un geste de soutien implicite à la position de l’Association des Maliens de la CEDEAO, tout en mettant en lumière une volonté potentielle de déstabilisation du Mali. Ce contexte rappelle l’incident des 49 mercenaires ivoiriens arrêtés à Bamako il y a quelques années. Cet événement avait déjà jeté une ombre sur les relations entre les deux pays et alimenté des suspicions de complots contre le Mali. L’autorisation de cette manifestation pourrait être perçue comme une confirmation supplémentaire de ces craintes, suggérant une persistance de la part d’Abidjan dans ses efforts pour troubler la stabilité du Mali.

Parallèlement, il convient de rappeler les déclarations du président burkinabé, qui avait affirmé détenir des preuves que la Côte d’Ivoire cherchait à déstabiliser son pays. Ces accusations, si elles sont corroborées, renforcent l’idée que les actions d’Abidjan pourraient avoir des motivations sous-jacentes visant à saper la stabilité dans la région sahélienne. Ainsi, l’hypothèse selon laquelle le président ivoirien, Alassane Ouattara, pourrait être en mission contre l’Alliance des Etats du Sahel (AES) prend de plus en plus d’importance. Cette manifestation, si elle est autorisée, pourrait être perçue comme une partie intégrante d’une stratégie plus large visant à affaiblir les initiatives de l’AES.

A suivre !

Barou

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