Insécurité grandissante : IRGANDA dénonce l’attaque de Ouatagouna
Le 14 août 2021, le palais de culture Amadou Hampâté BA a servi de cadre pour abriter une assemblée générale d’information sur l’attaque de Ouatagouna. Elle était animée par président de l’Association IRGANDA en présence des associations Tapitaal pulaku, Ginna Dogon et d’autres associations.
Selon le président de IRGANDA, Ousmane Yssoufi Maiga, les ressortissants de l’espace IR GANDA sont là aujourd’hui pour partager les meilleures idées afin contribuer davantage à la rechercher de la paix, de la sécurisation des populations et de leurs biens. Ce qui, selon lui, est l’essence du combat mené par IRGANDA. Il dira qu’il est urgent d’inviter les plus hautes autorités du pays, les forces de défenses et de sécurité à une fusion des efforts pour juguler l’épineuse problématique de la sécurité sur la l’ensemble du territoire en général et dans les régions du centre et du nord en particulier.
Le président Ousmane Yssoufi Maiga a laissé entendre que le cri de cœur des populations d’Ansongo a été de plus en plus retentissant et souvent strident face à l’insécurité ambiante qui a occasionnée d’incalculables actes d’enlèvement de bétail, de taxation forcée et surtout de plusieurs reprises des évènements douloureux comme ceux de la nuit du 08 et 09 août derniers
Il a fait savoir que la route qui a amorcé un véritable élan dans le développement de ces zones est aujourd’hui impraticable. L’emblématique route de Sevaré- Gao reste dangereuse avec son lot de braquages, d’enlèvements et d’assassinats, a déclaré monsieur Maiga. Il a indiqué qu’il y a une véritable insécurité rampante, depuis Bamako, Ségou, Sevaré, Hombori, Gossi jusqu’à Gao. Et d’ajouter que cette route est le cordon ombilical entre le nord et le sud de notre pays, elle est vitale mais elle se trouve aujourd’hui en voie de disparition, gagnée par l’érosion, par des intempéries. Mais malgré toutes ces tracasseries elle est toujours empruntée par les courageux transporteurs et héroïques populations car ils n’ont pas le choix. Selon le vice-président de Ginna Dogon M. Hamidou Ongoiba, le constat est que malheureusement « plus les forces de sécurité augmentent, plus l’insécurité augmente.
Que faire maintenant ?
Allons-nous rester impuissants face à la barbarie ?
Allons-nous faire le travail des forces de défense et de sécurité en leurs lieu et place ?
Allons-nous continuer à subir malgré la présence massive des forces armées internationales sur notre territoire » ?
Il est urgent pour les autorités du pays de se lever et de trouver ensemble les solutions plus pragmatiques et nous demandons au gouvernement et à ses partenaires internationaux de nous tenir un discours courageux, clair et lucide sur l’impérieuse nécessité de changer les paradigmes partenariaux sécuritaires afin d’instaurer la confiance sur les forces étrangères.
Enfin, le vice-président a lancé un vibrant appel aux maliens et maliennes de s’unir pour juguler l’insécurité due au terrorisme, et au grand banditisme. Pour ce faire, il laissé entendre que « nous devons faire taire nos divergences et dépasser nos egos afin de sauver le plus grand qui nous unit, notre patrie le Mali ».
Bazomana DIARRA