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Police du 4ème AR. de Bamako : le commissaire Ibrahim Kébé fait encore parler de lui.

 De grosses quantités de drogues saisies, un réseau démantelé, 3 trafiquants aux arrêts. 

Le renseignement, dit-on, est le nerf de la guerre… La preuve ici ! 

Nous sommes samedi 16 octobre 2021 aux environs de 11 heures. Le commissaire Ibrahim KÉBÉ en charge du 4ème arrondissement de Bamako reçoit une dénonciation d’un citoyen et portant sur l’existence d’un réseau international de trafiquants de drogue sis à SANAKOROBA dans un immeuble loué pour les besoins de la cause.  Disons-le tout de suite : l’homme, le Commissaire KEBE est très proche des populations dont il a la charge. Fort donc de ces renseignements et avec la bénédiction du Procureur de la commune V, il ordonna à son adjoint, le Commissaire Modibo dit « Van », de gérer la situation au mieux non sans lui donner des orientations précises. 

Chose dite, chose faite ! L’adjoint constitua rapidement une mission d’intervention composée d’éléments de Brigade de Recherche et autres et prit la Direction de SANAKOROBA. 

Souvenez-vous : le Commissaire Kébé disposait de renseignements précis qu’il avait communiqués à son Adjoint sur le terrain, et qui identifiaient clairement l’immeuble ainsi que les suspects s’y trouvant. Et toujours selon les mêmes renseignements, ces individus dont, au moins un étranger, s’adonnaient au trafic de résine de cannabis et ravitaillaient les autres réseaux de la Capitale malienne.

Sur place, l’équipe d’intervention passa à l’action et parvint à mettre la main sur deux suspects et procéda à la saisie d’une importante quantité de résine de cannabis (une brique de cannabis non déballée) prête à la vente. 

Les deux individus sont respectivement fournisseur et distributeur. L’un d’eux, un ressortissant du Burkina voisin, transporte la marchandise par voie terrestre au Mali et le second se charge de la distribution. 

Interrogés, les deux suspects prétendirent être de simples vendeurs au compte d’un certain YAYA Traoré lequel, disent-ils, s’approvisionne au burkina. Ils disent être payés par jour entre trois mille (3.000) et cinq 5.000 mille Francs.

L’on constate, en tout état de cause, que le Mali devient presqu’une plaque tournante du trafic de drogue nonobstant les actions d’envergure engagées par les unités d’enquêtes et les directions spécialisées contre le fléau. 

Par ailleurs, le trafic de drogues est indissociable aux crimes et délits (braquage, cambriolage, viol, vol, etc.), y compris les attaques perpétrées par les réseaux djihadistes et terroristes. Il est en effet de notoriété que la vente et la consommation de drogues sont intimement liées au Sahel.

L’OBSERVATOIRE KOJUGU

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