Délinquance économique et financière : une nouvelle loi pour mettre à l’abri le denier public.
Le 05 octobre 2021 à la maison de la presse, à l’occasion de la 2ème journée des échanges « presse et justice » le ministre de la justice, des droits de l’Homme et garde des sceaux a levé toutes les zones d’ombres concernant la nouvelle loi sur la délinquance financière.
Cette journée avait pour thème central « l’institution d’un Pôle Economique et Financier unique à Compétence nationale : quel impact sur la lutte contre la corruption ? ».
A l’entame de ses propos, le ministre de la justice monsieur Kassogué a fait savoir que la première journée a été couronnée de succès de la première journée parce que la preuve en est que la justice et les médias sont dans une alliance naturelle caractérisée par la recherche d’éléments dont la bonne exploitation permet de servir les citoyens dans leur quête d’information ou de justice.
Raison pour laquelle, le ministre dira que son Département, en scellant ce partenariat dynamique entre la Presse et la Justice, est conscient du rôle fondamental de la Presse dans l’administration et la distribution de la justice, en tant qu’instrument de conscientisation contre l’incivisme et son corollaire de comportements infractionnels, mais aussi de boussole pour l’orientation de l’action judiciaire dans certaines procédures.
Cette nouvelle loi sur la lutte contre la délinquance économique et financière permettra d’hypothéquer où saisir les biens de n’importe quel présumé coupable avant, après l’acte et/ou pendant les enquêtes préliminaires, a déclaré le ministre de la justice.
A ses dires, la lutte contre la corruption et la délinquance économique et financière est un combat à mener, au quotidien, certes avec discernement, mais aussi avec fermeté et efficacité.
« Cette lutte ne peut produire les résultats escomptés qu’avec la participation de tout le monde. Elle doit être menée avec la pédagogie nécessaire adossée à une communication appropriée », dira monsieur Kassogué.
A cet égard, il a invité les professionnels des médias, à travers les différentes plateformes et les organes médiatiques qu’ils ont un rôle fondamental à jouer dans ce combat. Il a promis aux hommes de presse que la porte de la justice restera ouverte pour tout renseignement sur les enquêtes en cours.
En conclusion, le ministre a fait savoir qu’il est convaincu que même avec les meilleurs textes du monde, il sera difficile de gagner la bataille contre la corruption sans un changement qualitatif de comportements des concitoyens.
Bazomana Diarra, stagiaire