Onzième assemblée générale extraordinaire de l’ordre des ingénieurs conseils du Mali : Les professionnels du BTP crient la sonnette d’alarme.
Le gouvernorat du district de Bamako a abrité les travaux de la 11ème assemblée générale extraordinaire de l’ordre des ingénieurs conseils du Mali, mardi 2 novembre 2021. Placée sous la haute présidence du ministre des transports et des infrastructures, l’occasion a permis au président de l’ordre M. Harbonkana Maiga et ses collaborateurs d’évoquer leurs préoccupations et de fixer de nouvelles perspectives.
A l’entame de ses propos, le président Arbonkana Maiga a remercié tous les participants à cette nouvelle assemblée. Selon lui, cette assemblée permettra d’attirer l’attention du gouvernement malien sur les problèmes auxquels l’OICM est confronté et aussi de savoir les résultats des travaux de l’année précédente et les perspectives pour l’année prochaine. Malgré la nouvelle installation de cette organisation, les résultats entendus sont nombreux, a souligné le président de l’OICM. Parlant du programme d’activité, les travaux s’articulent autour de six (06) axes, a-t-il confié. Parmis ces axes, d’abord, la création d’un cadre de partenariat avec les autorités et d’un cadre d’échange, l’amélioration du conseil, le renforcement des capacités, la création d’une cellule de communication et la réalisation d’un terrain à l’ACI 2000. Pour commencer ses travaux, l’OICM a l’habitude de proposer à l’Assemblée un organe suprême, a-t-il confirmé. Aux dires de monsieur Maiga, Le budget prévisionnel de l’OICM est estimé à 140 millions francs Cfa contenant une cotisation des membres.
Quant au Président des architectes du Mali Monsieur Kanté, il a laissé entendre que le BTP malien est en chômage et compte sur l’Etat. << La formation constitue un sérieux problème avec la création des écoles privées qui forment des ingénieurs dont la qualité de la formation laisse à désirer >> a-t-il évoqué.
Pour Boubacar Diallo du patronat les ingénieurs du Mali sont victimes de la mauvaise gouvernance, le népotisme et l’impunité. Des contrats de réalisation des routes sont octroyés aux entreprises étrangères. Les entrepreneurs maliens sont interpelés par la justice mais celles qui sont de l’extérieur ne craignent rien.
Pour conclure, le secrétaire général du ministère des transports et des infrastructures M.Mama Djenepo a fait savoir qu’il est venu s’enquérir des préoccupations, recommandations et perspectives de l’OICM pour pouvoir le transmettre à son ministre et il a réitéré le soutien et l’accompagnement du ministère de tutelle à l’endroit de l’OICM.
Yah Bagayogo