3ème ARRONDISSEMENT : des cambrioleurs aux arrêts
Le commissariat de police du 3è arrondissement du district de Bamako, sous la houlette du commissaire principal, Sadio Kono Tomoda a mis la main sur une bande de présumés malfrats au cours d’un braquage à mains armées au quartier de Bagadadji dans la nuit du 30 au 31 juillet2021.
La nouvelle tombée est peut-être un ouf de soulagement pour les habitants de la Commune II du district de Bamako. Les coups de vols dont ils ont été victimes seront probablement des lointains souvenirs, car les éléments du commissariat de police du 3è arrondissement ont mis la main sur un gang de quatre individus. Les présumés « malfrats » détenaient au moment de leurs arrestations un important butin (chanvre indien, objets de quincaillerie, pièces électroniques et autres objets de valeur). Ces arrestations marquent la fin de parcours de ce gang, présenté comme ceux qui terrorisaient les habitants de la Commune II. Les mis en cause ont avoué avoir mené des opérations de cambriolage similaires dans plusieurs quartiers de Bamako. Les nommés BK, SS, TD, H et X sont connus dans les archives de la police.
Selon une source policière au commissariat, ces individus durant leurs opérations, outre l’argent en liquide, n’épargnaient aucun objet de valeur qui leur tombe sous la main, notamment les téléphones portables, les bijoux, etc.
En effet, pour mener une opération à bien, chaque élément du groupe avait un rôle à jouer sur le terrain. Selon toujours nos sources, c’est une des raisons qui fait que leurs opérations se soldaient généralement par des succès.
Leur dernier forfait remonte le 7 juillet dernier, dans les confins de Bagadadji, en Commune II du district de Bamako, où deux membres du groupe, notamment BK et SS sont tombés dans les filets des policiers du 3è arrondissement. A la date d’aujourd’hui, toute la bande était entre les quatre murs d’un cachot, avant de comparaître devant un juge d’instruction pour leurs sorts.
Aux dires d’une source policière, ce coup de filet n’aurait jamais eu lieu sans la collaboration de la population : « Ce que je voudrais dire qui est davantage important c’est que sans la collaboration des populations, nous n’aurions pas pu obtenir ce si grand résultat », pense-t-il.
B. Camara