Stade omnisports Modibo Keita de Bamako : Une route en dépôt d’ordures
La plupart des routes de la cité de Bamako sont impraticables, malgré les dénonciations des comportements d’incivisme des citoyens. Les populations subissent des conséquences énormes de la dégradation des états de la route.
L’intersection de la route du stade omnisport du feu Modibo KEITA attire toute notre attention, déplore Birama KOITA un chauffeur de taxi. C’est la route qui mène au nouveau marché de Bamako alias (sougouni koura), le bout de cette route a été transformé en dépotoir au vu et au su des autorités communales et nationales. Cette route est parcourue jour et nuit par des centaines personnes et des véhicules de transport en commun, les commerçants et d’autres individus qui ne cherchent qu’a joindre les deux bout mais malheureusement elle est impraticable et entièrement dégradée une fois que la pluie commence à tomber par ce que les ordures jetées au dépotoir boucheront les caniveaux et fermeront le passage à l’eau, les ordures n’ont pas d’autres refuge que le lit de la route et qui la dégrade au fur et à mesure, dénonce, usager de la route, Birama Koita.
M. Koita, chaque année pendant l’hivernage la Mairie de la commune II s’engage à nettoyer et fermer ces trous, à déboucher les fossés et donner le passage à l’eau au moins deux fois pour maintenir en bon état mais ces efforts sont insignifiants. Ce dépôt au beau milieu de la route est situé entre deux écoles, la mairie et la mosquée puis en face du stade national, des endroits auxquels nous recevons des étrangers voire des personnalités venues d’autres pays et c’est la honte, indique un passant, Aboudramane Thiam. Comme solution, il serait mieux de délocaliser ce dépôt d’ordures et en faire de cet espace une gare ou un parking au compte de la mairie respective.
Quand à Awa Doumbia un agent d’Orange Money, elle ne fait que regarder les scènes car cette route enregistre au moins cinq accidents par jours, souvent causés par les engins lourds puis les motos, véhicules puis les disputes dus aux gouttes d’eaux jetées l’un sur l’autre qui s’insultent parfois grossièrement que certains finiront par se donner des coups, d’autres se convoquent au commissariat le plus proche, chose qui sème le désordre, affaiblie l’amour et nourrit la volonté de se désintéresser aux biens de l’état.
Bazomana Diarra stagiaire