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Kidal : départ précipité de la MINUSMA, et après ?

La décision de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) de se retirer de sa base à Kidal, sans effectuer le transfert convenu aux Forces Armées Maliennes (FAMa) conformément aux résolutions 2690 du Conseil de sécurité de l’ONU, est profondément désolante. Cette action représente une transgression flagrante des directives fondamentales de l’ONU, ce qui est bien dommage. En outre, cela corrobore les propos du ministre de Abdoulaye Diop qui a déclaré à l’ONU que c’est la MINUSMA qui est plutôt le problème. Ce qui est sur le Mali s’assumera.

La situation actuelle représente un tournant crucial pour montrer la force et la détermination de l’armée malienne à sécuriser la région. Des plans et des stratégies ont été élaborés pour renforcer la présence militaire, assurer la protection des civils et poursuivre la lutte contre le terrorisme

Les FAMa ont fait l’objet de réformes et de formations pour renforcer leurs compétences opérationnelles et leur aptitude à prendre en charge la sécurité du pays

L’assurance de la sécurité dans la région de Kidal est d’une importance cruciale, et elle repose désormais sur les épaules de nos forces armées. Le retrait de la MINUSMA de Kidal n’est pas synonyme de vide sécuritaire. Au contraire il est essentiel de noter que la MINUSMA a contribué indirectement au problème en cédant sa base aux groupes terroristes dans cette région.

La transition vers une responsabilité nationale en matière de sécurité représente un tournant majeur pour le Mali, et notre armée est prête à assumer cette tâche avec détermination et engagement. La présence de la MINUSMA au Mali a été compromise par des actions qui ont abouti à des complots à grand échelle visant l’armée et le peuple.

Aujourd’hui, la nécessité de sécuriser la région de Kidal pour le bien-être des citoyens des citoyens maliens demeurent une priorité absolue. Nos forces armées ont reçu une formation adéquate et sont équipées pour relever ce défi. Elles sont engagées à travailler en étroite collaboration avec les communautés locales pour garantir la sécurité, restaurer la confiance et assurer la paix durable dans la région de Kidal. La population doit se sentir soutenue et protégée, et c’est ce que nos troupes s’engagent à réaliser. Cette nouvelle phase n’est pas simplement un changement de gardien, c’est un témoignage de résilience et d’unité. La région de Kidal verra émerger une protection renforcée, marquée par la résilience et l’unité des maliens et de ses défenseurs.

Le Mali peut, et doit, devenir un exemple de réussite dans la lutte contre le terrorisme et la préservation de la paix régionale.

Le Mali a désormais l’opportunité de se forger un avenir sécurisé et prospère, grâce à sa détermination, à son engagement envers la protection des citoyens, et à sa collaboration avec les communautés locales. La transition vers l’autodétermination en matière de sécurité est un défi, mais c’est aussi une opportunité de devenir un modèle de résilience pour toute la région.

Wamseru A Asama

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