Mali : L’ONG AMAL offre 11 millions de FCFA de kits alimentaires aux déplacés de Senou et Baguinèda
L’ONG AMAL a marqué le début du mois de Ramadan en offrant des kits alimentaires d’une valeur totale de 11 millions de FCFA aux déplacés des sites de Senou et Baguinèda à Bamako. La distribution a eu lieu mardi dernier en présence du directeur de l’ONG, Abdoulaye SOULTANE, et des bénéficiaires.
Au total, 230 kits alimentaires ont été distribués, comprenant chacun 1 sac de riz de 50 kg et des produits de première nécessité pour la rupture du jeûne. Une aide précieuse pour ces familles qui ont tout quitté à cause du conflit, comme l’a souligné Ibrahim Hamadoun Barké SARRE, 1er vice-président de l’association de gestion et de suivi des déplacés (AGSD) de Senou : « Ces kits vont nous servir à beaucoup de choses, surtout dans ce mois de Ramadan. L’huile, le sucre, le riz, tout est cher. Si on demande à ces gens qui n’ont pas 100 francs pour payer le prix des condiments, pourraient-ils payer tout ça ? Ça serait difficile. »
L’ONG AMAL n’en est pas à sa première action en faveur des populations vulnérables. Depuis 5 ans qu’elle est implantée au Mali, elle œuvre dans divers domaines tels que la construction d’écoles, de centres de santé communautaire (CSCOM) et de forages, et l’accès à l’eau potable et à l’assainissement. Chaque année, à l’occasion du Ramadan, elle apporte son soutien aux déplacés en leur offrant des denrées alimentaires.
Abdoulaye SOULTANE, directeur de l’ONG AMAL, a réitéré son engagement à continuer à aider les plus démunis : « Nous faisons ces donations à chaque mois de Ramadan à la population vulnérable. Notre ONG réalise ses œuvres dans des zones dont les populations sont en difficulté. »
Au-delà de l’aide alimentaire, Ibrahim Hamadoun Barké SARRE a également lancé un appel aux déplacés pour qu’ils ne se contentent pas de l’assistance et qu’ils s’engagent dans des activités génératrices de revenus. « Qu’ils travaillent car il y a beaucoup de métiers qu’ils peuvent exercer ici, la valeur d’un homme se trouve dans le travail », a-t-il conclu.
Un message d’espoir et de solidarité pour ces déplacés qui aspirent à un retour à une vie normale dans un Mali en paix.
Hawa Niangaly
