L’ONG VOICE : le partage de connaissances entre les malentendants et entendants au cœur du débat

L’atelier  sur les communautés de pratique inclusive « composante lien et apprentissage » a été organisé par l’ONG Voice et Kunafoni.com au siège de Femmes et TIC à Sébénicoro. C’était sous la direction de la directrice exécutive de l’Association Femmes et TIC, Diallo Assétou Diarra.

Selon la directrice exécutive de l’Association Femmes et TIC, Diallo Assétou Diarra,  cet atelier a été initié dans le cadre du programme VOICE au Mali. La directrice, Mme Diallo a laissé entendre que les communautés de pratique sont des rencontres d’échanges et de partages de connaissances sur les bonnes et les mauvaises pratiques afin qu’elles puissent inspirer certains ou être éviter les autres. Il s’agit de renforcer le partage, créer les liens et renforcer la synergie d’actions entre les partenaires subventionnés par VOICE et les détenteurs de droit de VOICE, a-t-elle indiqué.  Cet atelier a pour objectif de permettre de mieux s’imprégner du projet des uns et des autres afin de créer des synergies entre eux. Et d’ajouter que plus spécifiquement, ce d’aujourd’hui concerne les détenteurs de droit de VOICE qui travaille essentiellement sur la santé sexuelle et sexiste, sur la lèpre, la citoyenneté des jeunes filles et la déficience mentale. Madame Diallo Assétou Diarra a fait savoir que la durée l’atelier  est de deux jours. Les participants sont composant de malentendants et des personnes entendantes qui sont au nombre d’une vingtaine de personnes avec une égalité d’hommes et de femmes. Elle dira que dans le cadre de la mise en œuvre des différents projets de VOICE  les partenaires subventions disposent de chacun une méthodologie propre à eux c’est pourquoi il est essentiel de partager les différentes approches afin d’en dégager les leçons d’apprentissages qui pourront rester dans les mémoires et ainsi servir à d’autres qui en ont besoins. Selon elle, dans cette quête de partage, il est important d’encourager les approches innovatrices pour renforcer la visibilité des projets et les capacités de lobbying et plaidoyer ainsi que l’autonomisation. En conclusion, la directrice de Femmes et TIC a ajouté que ce processus de Lien et Apprentissage encourage le partage des leçons apprises et fournit un espace d’échanges pour l’apprentissage mutuel et l’autonomisation des groupes les marginalisés et les plus discriminés par la société.

M. Camara