Le commissariat de police du 1er arrondissement de Kayes a interpellé lundi 5 juillet 2021 dernier. Le suspect a refusé d’obtempérer à un contrôle de police. Du cannabis a aussi été retrouvé sur lui. Le suspect a tenté de se faire passer pour son frère avant d’être finalement identifié et déféré au Parquet.
Les hommes du commissariat de police du 1er arrondissement de Kayes avec à sa tête, Salim Cissé ont arrêté lundi 5 juillet 2021, un muezzin qui serait impliqué dans la vente de drogues à Kayes. Tout serait parti quand un jeune fut intercepté en possession de la drogue par la police locale au quartier Légal Ségou de Kayes.
Selon une source policière, ce jeune qui transportait la marchandise, était accompagné par le muezzin M.C. Et pour ne pas réveiller de soupçon, il a supplié les limiers afin de libérer le jeune qui n’était autre que son commissionnaire. Dès lors, la police avait gardé un œil sur le jeune pour plus d’enquête. Quatre mois après, les hommes du commissaire Salim Cissé ont retrouvé des indices qui l’ont conduit au M.C, le muezzin. Il est donc passé aux aveux. Lors de la perquisition des policiers, le dernier a non seulement refusé d’obtempérer mais il a aussi été retrouvé en possession de produits stupéfiants, rapporte notre source.
Malgré des preuves de sa main dans le sac, il a tenté de nier que ces drogues n’appartenaient pas à lui. Et qu’elles seraient pour quelqu’un d’autre. Constatant qu’il était en bonne santé, les forces de l’ordre l’ont placé en garde à vue au commissariat central.
Au total plusieurs pochons d’herbe de cannabis de Kg ont été retrouvés sur lui. M.C a dans un premier temps donné l’identité de son frère aux enquêteurs. Mais ces derniers ont rapidement découvert le pot aux roses. M.C aurait opté pour ce stratagème car il ne voulait pas se faire voir. Le suspect a par ailleurs assuré que la drogue découverte sur lui était destinée uniquement à sa consommation personnelle. L’argent proviendrait quant à lui de la vente d’un autre scooter. Malgré ces explications, il a été déféré devant le Parquet.
Bamory Camara
