La synergie des syndicats signataires du 15 octobre 2021 a animé une conférence de presse le lundi 24 mai 2021 à la maison des enseignants. Il s’agissait de faire une mise garde contre toutes tentatives de violation ou tripatouillage de l’article 39 du statut personnel enseignant.
Au cours de cette conférence de presse, les syndicats de l’éducation ont prévenus qu’en cas de remise en cause de leurs acquis la réaction serait à la hauteur de l’acte commis. Les syndicalistes de l’éducation ont laissé entendre qu’ils ne s’opposeront jamais à la revendication d’organisation syndicale encore mois à une valorisation des conditions de vie et de travail des travailleurs mais par contre, ils n’accepteront jamais que leurs acquis syndicaux soient remis en cause aussi par un autre syndicat. A en croire à la déclaration de cette synergie, les autorités de la transition doivent appliquer strictement les textes si elles ne veulent pas détruire le peu qui reste de notre système éducatif. Les syndicats des enseignants et leurs militants sont prêts à lutter pour la restauration de l’honneur et de la dignité de l’enseignant malien, déclare les responsables de l’éducation. Selon la synergie, l’UNTM a renouvelé dans ce dernier temps sa demande d’application du procès-verbal et exige du gouvernement qu’il relève le statut général à 1382 qui est le plafond du statut du personnel enseignant. Cette demande selon les syndicalistes de l’enseignement remet en cause l’article 39 du statut du personnel enseignant. Selon eux, en se mettant dans la logique de la démarche de l’UNTM, on relève la grille du statut général et on maintient la grille du statut du personnel enseignant à son niveau actuel. Ils ont fait savoir que cette demande est irrecevable pour les syndicats de l’éducation car elle constitue une violation flagrante de la loi N°2018-007 du 16 janvier 2018. C’est pourquoi, les syndicalistes de l’éducation ont initié une série d’actions qui sont notamment d’organiser des rencontres d’informations à l’intérieur du pays et de sensibilisation avec les acteurs de la société civile et les partenaires de l’école, des conférences de presse et d’organiser un meeting national.
Bamory Camara