Au grand marché de Bamako : Une vingtaine de femmes expulsées de leurs places.
Le lundi 30 aout 2021, une vingtaine de femmes ont été injustement refoulées de leurs places dans le grand marché de Bamako.
Selon une plaignante, Mah CISSE certains de leurs articles autrement dit marchandises ont été brulées et d’autres jetées sous la pluie dans la cour du monument THIARA qui se trouve audit marché. Cet affreux refoulement a été commandité par le boutiquier Mamadou YARANANGORE en collaboration avec l’huissier du tribunal de la commune 3 de Bamako mais il a officiellement agi avec la grosse du tribunal, a laissé entendre Mme Cissé. Lorsqu’ils ont procédé à cette évacuation tous les quatre coins du marché étaient bloqués par les policiers du 1èr arrondissement qui ont été mobilisés pour empêcher les femmes d’y accéder à leurs places.
Selon l’une des porte-parole des femmes victimes de ce refoulement, elles étaient assises juste au bord du goudron en face de M. YARANANAGORE, notre place est séparée par la route et le fossé de la boutique de MAMADOU Yaranagoré. Les articles des femmes sont des friperies et M. YARANANGORE vent du Bazin et nous payons tous la taxe à la mairie.
Elle dira qu’avant d’être expulsées, elles ont été convoquées trois fois au 1èr arrondissement par M. Yaranangoré mais heureusement la justice a été de leur côté c’est pour cette fois-ci M. YARANANGORE est allé très loin en leurs expulsant.
Pour le boutiquier, Mamadou Yaranangoré, il a déclaré que ces femmes empêchent ses clients de passer et c’est ce qui fait ralentir sa clientèle. En l’en croire, cette place occupée par femmes en face de sa boutique était prévue pour le stationnement de ces clients afin qu’ils puissent garés et entrés facilement dans sa boutique mais tel n’est pas le cas à cause de ces commerçantes, voici les raisons évoquées à la justice pour que la justice puisse évincer définitivement ces femmes.
Mamou Coulibaly, l’une des commerçantes a exprimé son cri de cœur en disant qu’elles ne sont ni des escrocs ni des voleuses ni des prostituées mais plutôt des battantes commerçantes pour subvenir aux besoins de leurs familles respectives.
De ce faite, les femmes ont lancé un vibrant appel aux autorités qu’elles se résignent pour la perte de leurs articles, d’être endettées jusqu’au cou mais qu’elles accepteront jamias pour rien au monde de perdre leurs places. « On veut notre place, rien que notre place c’est tout ce dont nous demandons » dit Mah Coulibaly.
Cet appel a été aussi adressé l’endroit de toutes les personnes de bonne volonté susceptible de les aider afin de résoudre définitivement ce problème.
Bazomana DIARRA et Aoua Togo (stagiaires)